par Nature & Animaux : Le Jura Terre d'Audace
Le Jura, merveille de la nature aux quatre saisons
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
"Jura, terre d'audace" rassemble les plus belles photos de nature de
cette région, prises par Jean-Baptiste Mérillot, photographe natif du
Jura. Bravant tous les temps et patientant de longues heures pour saisir
la vie animale sur le vif et les lumières qui sublimeront les paysages,
il dévoile ici un livre poétique et très agréable à regarder grâce à
une mise en page sublime et très soignée.
La parcours de la chenille
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Très colorée, la chenille du machaon s'éclaircira au stade intermédiaire
pour devenir ensuite un bel imago, ce qui désigne le stade final du
développement des insectes ailés. Le machaon, aussi appelé grand
porte-queue est un papillon de grande envergure, qui apprécie
particulièrement les plantes ombellifères.
Soleil hésitant en hiver
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Riche d'un patrimoine forestier important, la commune du
Lac-des-Rouges-Truites séduit pour son calme et la beauté de ses
paysages. Ici, le lac éponyme, un soir de novembre.
En suivant le lynx à pas feutrés
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Réintroduit par les Suisses dans les années 1980, le lynx a étendu son
domaine à l'ensemble des montagnes du Jura. Il affectionne
particulièrement les lisières de forêt qui lui permettent de se déplacer
discrètement.
Une nature préservée
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Crêtes rocheuses, vertigineux à-pic, vallonnements douillets, les œuvres
splendides de la nature du Haut-Jura s'emboîtent pour former un univers
de plein air où l'on respire à pleins poumons.
La transparence du gazé
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le papillon gazé se distingue par les nervures noires qui parcourent ses
ailes blanchâtres, qui deviennent transparentes au fur et à mesure que
le papillon vieillit.
L'eau figée de la rivière
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
La Cuisance est une rivière du Jura, affluent de la Loue, elle-même
affluent du Doubs. Le débit de cette rivière varie fortement en fonction
des saisons.
Petite gourmandise
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Quelques biches grignotent de l'herbe aux premières lueurs du soleil...
Au fond de la vallée
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Les reculées sont une des caractéristiques de la géographie jurassienne.
Il s'agit de vallées profondes et isolées se terminant en impasses dont
les falaises sont abruptes ou verticales.
Une appétissante morille
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
L'appétissante morille blonde se trouve dans les bosquets clairs, en
lisière de forêts humides d'avril à juin. Il est absolument nécessaire
de la cuire avant de la déguster !
Couleurs automnales
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Les tonalités chaudes et colorées que prennent les arbres à l'automne
magnifient ce paysage de nature sauvage.
Somptueuse cascade
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
La cascade des Planches-près-Arbois est une des plus somptueuses du
Jura. Il s'agit d'une cascade de tufs : l'eau déposant du calcaire finit
par pétrifier les mousses et toute la végétation, formant une roche
bien particulière appelée tuf.
Le vert pâturage de la coccinelle
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Bien connue des jardiniers, la coccinelle est un insecte précieux qui
débarrasse les plantes des pucerons. La couleur rouge de la coccinelle
semble dissuader les oiseaux de la dévorer, elle peut en effet faire
suinter de ses pattes un liquide nauséabond qui ferait fuir ses ennemis.
Source de vie
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Une cascade de tuf est un paysage où une multitude de ruisseaux et
rivières dévalant une pente, s'infiltrent dans un plateau pour ressurgir
en cascades.
Agile comme un lièvre
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le lièvre est à ne pas confondre avec le lapin. Sauvage et trapu, il
possède des pattes arrière très puissantes, qui lui permettent de se
propulser en bonds rapides si un danger se fait sentir...
La migration débute
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
La ceinture végétale dense des étangs de la Bresse crée des zones de
nidification et des haltes migratoires privilégiées. Busard des roseaux,
faucon hobereau, rousserolle, héron pourpré et cigogne noire y trouvent
un refuge précieux.
La foudre jurassienne
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Les caprices du temps se font sentir...
Une demoiselle au fil de l'eau
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
L'agrion ou demoiselle bleue fait partie du groupe des demoiselles, qui
se distinguent des libellules par un corps plus frêle et moins
impressionnant. Les demoiselles sont plus facilement observables, car
elles restent toujours près de l'eau.
Un lac au milieu des collines
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Dominé par une arête rocheuse et boisée, le lac de Bonlieu dévoile ses
eaux d'un bleu sombre. A l'ombre des hêtres et des sapins, sa sérénité
est propice à de nombreuses parties de pêche.
Goutelettes de rosée
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Quelques gouttes de rosée s'accrochent aux herbes vertes...
Le regard pensif du Comtois
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le cheval comtois est un cheval de trait puissant, docile et courageux,
rompu à la pratique de l'attelage.
Verts pâturages
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Au pied de la grande forêt de Burgerwald, Bonnefontaine est un village
paisible de moins de 100 habitants. Ce champ fraîchement fauché révèle
ses belles couleurs au ciel qui lui fait face.
L'élégance du grand cormoran
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le grand cormoran est un bel oiseau noir, dont les plumes prennent des
reflets bleus et verts et dont les yeux sont verts. Menacée dans les
années 1970, cette espèce a été protégée par la directive oiseaux de
1979, ce qui a eu pour résultat d'augmenter le nombre d'individus en
Europe.
Dans la brume matinale
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Miéry, en Franche-Comté, compte une centaine d'habitants. La nature y
est préservée et l'endroit est particulièrement paisible.
Contre-jour
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
La Bresse jurassienne est un pays de bocage, d'étangs et de rivières.
Les brumes qui s'en échappent offrent au lever du jour un spectacle
saisissant.
Pas de lézard...
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le lézard des murailles, Podarcis muralis muralis, ne dépasse
généralement pas les 20 cm, mais sa queue est aussi longue que son
corps. Il est plus plat et plus fin que d'autres lézards, sa tête est
assez longue, tout comme ses doigts.
Les verdoyants vignobles jurassiens
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Mesnay se situe sur le cours de la Cuisance et bénéficie d'un
micro-climat favorable à la viniculture. Il fait partie de l'aire
d'appellation où est produit le fameux vin d'Arbois.
Grains de raisin fragiles
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Pendant plusieurs siècles, le rosier était le seul moyen de prévenir le
viticulteur de l'approche de maladies sur ses vignes. Le rosier
réagissant plus vite que les ceps à la maladie, le vigneron sait qu'il
doit traiter ces derniers aux premiers symptômes du mal.
L'aigrette garzette à l'heure du déjeuner
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
L'aigrette garzette est la plus répandue des aigrettes. On la trouve
dans les zones humides, dans des eaux peu profondes, autour des lacs,
près des rivières, des fleuves et dans les estuaires.
Froid glacial
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Cette haie de feuillus semble être prête à affronter le froid glacial de
l'hiver jurassien.
Une région de lacs
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le site des quatre lacs est formé par les lacs de Narlay, Ilay, Petit
Maclu et ici, le lac du Grand Maclu. Un belvédère, le pic de l'Aigle,
permet de les admirer d'un seul coup d'œil. Cette région a été
rebaptisée la "petite Ecosse".
Plénitude glacée
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Ce lac artificiel près de la commune de Besain n'a pas résisté aux
températures négatives de l'hiver.
En cachette des cerfs
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le cerf est encore bien présent dans le Jura et il est possible de
l'apercevoir en groupe lors de promenades en forêts.
Lac gelé
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Plus haut des lacs du Jura, le lac de Lamoura culmine à 1 156 m.
Et au milieu coule une rivière
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
La région des lacs s'étend sur un plateau jurassien. Elle abrite quinze
lacs venus occuper des cuvettes laissées par les glaciers lors de leur
dernier retrait. Chaque lac se démarque sur une gamme allant du bleu
turquoise à une couleur d'encre.
Lumières à la fin de l'automne
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Lumières de novembre au coucher du soleil.
Pris par la glace
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le lac de Chambly est un petit lac bordé de roseaux aux abords
marécageux.
Etendue glacée
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Retenue d'eau sur la commune de Blye.
Gouttes perchées sur une tige
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Les gouttes d'eau n'ont pas eu le temps de descendre le long des tiges
de ces roseaux : elles ont été figées sur place par le gel.
Promenade en famille
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
L'automne est une saison encore agréable pour les jeunes oiseaux qui
découvrent la vie...
Hommage à la nature jurassienne
"Jura, terre d'audace" rassemble les plus belles photos de nature de
cette région, prises par Jean-Baptiste Mérillot, photographe natif du Jura. Bravant tous les temps et patientant de longues heures pour saisir la vie animale sur le vif et les lumières qui sublimeront les paysages, il livre ici un livre très agréable à feuilleter grâce à une mise en page sublime et très soignée. Ce magnifique ouvrage dont les photos sont vernies est une ode poétique à la nature jurassienne.
Interview
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
"Il
n'y a pas de saison moins intéressante qu'une autre dans le Jura"
Jean-Baptiste Mérillot est né dans le Jura et a décidé de restituer l'âme de cette région préservée en lui dédiant un livre. Retour sur le succès de "Jura, terre d'audace" et sur les émotions qui ont déclenché ces fameux clichés.
Que trouvez-vous dans la nature du Jura que vous ne trouvez
pas dans d'autres régions sauvages de France ?
Jean-Baptiste Mérillot :
La diversité. Que ce soit des espèces, de la flore, ou des paysages tout simplement. Bien que d'autres régions de France aient leur propre personnalité et soient également intéressantes,je trouve le Jura plus varié. Peu de régions en France disposent d'une telle topographie de terrain. On passe de la Bresse jurassienne qui se situe aux alentours des 180 m d'altitude, aux monts du Haut-Jura, à plus de 1 500 m, en très peu de temps. Mais ce qui est différent d'autres régions disposant d'une topographie similaire, c'est que cette évolution d'altitude ne se traduit pas par une pente, mais par des plateaux, de plusieurs dizaines de kilomètres chacun, comme de longues marches d'escalier. Chaque plateau a sa propre typicité et offre des paysages différents, une faune différente... Et puis la diversité des forêts, desfeuillus en plaine et des sapins en altitude, fait qu'il n'y a pas de saison moins intéressante que d'autre.
Quel moment de la journée
préférez-vous pour photographier la nature jurassienne ? Les
traditionnelles photos au petit matin et au coucher du soleil le soir
restent bien évidemment les meilleures, comme partout. Mais il est tout à
fait possible de photographier en pleine journée. Je trouve, à heure et jour égaux, la lumière différente suivant les plateaux...
Alors qu'elle peut paraître dure dans la plaine, elle est souvent plus douce au fur et à mesure que l'on monte "dans le haut". En ce qui concerne la
photographie animalière, suivant les espèces, il est préférable de se
lever tôt le matin, ou d'attendre un peu. Je peux donc facilement
trouver sujet à "mettre en boîte" toute la journée, à n'importe quelle
saison.
Reste aussi la nuit ! Je sors régulièrement pour photographier
des paysages nocturnes, des poses de plusieurs minutes, voire plusieurs
heures sont parfois nécessaires. Je suis également chasseur d'orage et
d'étoiles, la nuit est donc pour moi, souvent toute aussi importante que
le jour pour la photographie...
Apprenez-vous à reconnaître les espèces des endroits que vous photographiez en amont ou avez-vous une démarche photographique spontanée, c'est-à-dire en photographiant d'abord puis en cherchant à déterminer les espèces que vous avez prises en photo, ensuite ?
Les deux cas sont possibles. En fait, la démarche est différente suivant le type... de démarche justement ! Bien que n'étant pas un spécialiste dans le domaine de l'ornithologie par exemple, si je décide d'affûter sur un plan
d'eau, j'effectue déjà plusieurs repérages aux jumelles, afin de déterminer les espèces présentes. Ensuite, je me renseigne, soit dans des livres, soit auprès de spécialistes afin de mettre à la fois le plus de chances de mon côté de ramener de bons clichés, et déranger le moins possible le sujet.
La démarche est la même sur un affût fixe terrestre.
À ce moment-là, mes "indicateurs" sont plus souvent des habitants, des
chasseurs, ou des gens travaillant à l'ONF. Régulièrement, je reçois des
appels me signalant telle ou telle espèce qu'ils ont repérée. Il y a
quelques jours, un maire d'une commune m'a téléphoné pour me signaler
une buse variable albinos.
Autre démarche, l'approche. Dans ce cas, il s'agit plus de se déplacer en tenue de camouflage à la recherche de vie sauvage, que de l'étude d'un sujet particulier. C'est donc effectivement plus une démarche de photographie spontanée. Néanmoins, même si les espèces sont alors souvent connues, il m'arrive parfois d'en découvrir d'autres que je n'ai jamais vues. Rentré à la maison, les recherches commencent...
Votre livre, "Jura, terre
d'audace", est-il une idée qui vous est venue comme cela ou est-ce le
fruit de plusieurs années de travail ?
Ça a été très rapide, mais les photos qu'il contient sont issues de nombreuses années
de travail. En fait, l'histoire et la naissance du projet ne m'appartiennent pas. Un jour de février, je reçois un appel d'un éditeur lyonnais qui avait vu mon site Internet et voulait faire un livre avec moi. Une semaine après, le rendez-vous était pris. J'avais préparé une sélection d'environ 6 000 photos. Nous avons, en quelques heures, sélectionné 500 photos intéressantes pour le projet, pas forcément les meilleures, mais il fallait garder à l'esprit que ce livre aurait plus
une vocation touristique qu'artistique.
Ce fut extrêmement difficile, il fallait passer de 500 à 130 photos. La sélection fût douloureuse. Ensuite, tout s'est enchaîné très vite, et le livre est sorti fin mai, à peine 3 mois après le contact. Cette première expérience d'édition à grande échelle fût très intéressante. Ce fut un vrai travail collaboratif. Au final, l'ouvrage est magnifique, la qualité
d'impression est surprenante, le vernis sélectif sur chaque cliché donne
l'impression de tenir à chaque page une vraie photo.
Et puis le succès est là, plus des 2 tiers des 3 000 livres vendus en 5 mois ! Il faut dire que sa qualité l'a fait remarquer. De nombreuses entreprises
du Jura en ont commandé, pour leurs clients, avec une première page
personnalisée à leur entête... Nous avons également passé un contrat avec
La Poste, le livre étant depuis juillet distribué dans tous les guichets du département. Et les retombées ne s'arrêtent pas là ! Le Comité du Tourisme m'a approché, nous allons sortir en 2008, toujours avec La Poste, une série d'enveloppes "Prêt à Poster"...
Vous avez réalisé un affût flottant, afin
d'aborder les animaux aquatiques au plus près, sans les déranger. Quels
sont vos conseils pour ceux qui souhaiteraient en faire autant ?
Réfléchir longtemps, faire des plans, des calculs de flottaison, et puis se lancer. Il ne faut pas prendre cette "discipline"
à la légère, ça peut-être dangereux. Il m'est arrivé de rester coincé dans la vase, vers la digue d'un étang. On ne fait pas le fier quand on à juste la tête qui sort de l'eau ! Autre point important, la combinaison : si la combinaison de plongée, flottante ou non, peut-être utilisée, rien ne vaut à mes yeux des waders en néoprène, pas en PVC ! Si l'eau s'engouffre dedans, le néoprène va flotter, alors que le PVC va vous faire couler ! J'en profite pour dire qu'il est nécessaire de demander au propriétaire, non seulement l'autorisation, mais également la dangerosité du site.
Pour l'affût en lui-même, il doit être solide et étanche. Le mien est construit sur une base de tuyaux en PVC. Un jour un bouchon était mal fermé et l'eau est rentrée progressivement, sans que je m'en rende compte. Et puis en quelques secondes, je l'ai senti chavirer. Heureusement que j'avais pied, je suis revenu au bord en le soutenant. Une belle sueur froide, quand on à 15 000 euros de matériel photo dessus ! J'ai alors rempli les tuyaux de mousses en bombe.
Dernier point important, le faire le moins haut possible et le plus difforme,
c'est un plus pour certaines espèces plus méfiantes. Et si possible, le
recouvrir d'un bon filet de camouflage, pas d'une toile, et pourquoi pas
y ajouter des herbes, des feuilles de roseaux... Il faut que l'affût se fonde le plus possible dans le paysage... J'ai créé à ce sujet une page complète sur le développement du mien sur mon site.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le livre "Jura, terre d'audace"
Photos
de Jean-Baptiste Mérillot, textes de Cécile Dongry
128 pages
Altaïr éditions
De magnifiques photos de ce pays pourtant plus réputé par son climat glacial que par la beauté de toute cette région jurassienne !
Le Jura, merveille de la nature aux quatre saisons
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
"Jura, terre d'audace" rassemble les plus belles photos de nature de
cette région, prises par Jean-Baptiste Mérillot, photographe natif du
Jura. Bravant tous les temps et patientant de longues heures pour saisir
la vie animale sur le vif et les lumières qui sublimeront les paysages,
il dévoile ici un livre poétique et très agréable à regarder grâce à
une mise en page sublime et très soignée.
La parcours de la chenille
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Très colorée, la chenille du machaon s'éclaircira au stade intermédiaire
pour devenir ensuite un bel imago, ce qui désigne le stade final du
développement des insectes ailés. Le machaon, aussi appelé grand
porte-queue est un papillon de grande envergure, qui apprécie
particulièrement les plantes ombellifères.
Soleil hésitant en hiver
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Riche d'un patrimoine forestier important, la commune du
Lac-des-Rouges-Truites séduit pour son calme et la beauté de ses
paysages. Ici, le lac éponyme, un soir de novembre.
En suivant le lynx à pas feutrés
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Réintroduit par les Suisses dans les années 1980, le lynx a étendu son
domaine à l'ensemble des montagnes du Jura. Il affectionne
particulièrement les lisières de forêt qui lui permettent de se déplacer
discrètement.
Une nature préservée
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Crêtes rocheuses, vertigineux à-pic, vallonnements douillets, les œuvres
splendides de la nature du Haut-Jura s'emboîtent pour former un univers
de plein air où l'on respire à pleins poumons.
La transparence du gazé
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le papillon gazé se distingue par les nervures noires qui parcourent ses
ailes blanchâtres, qui deviennent transparentes au fur et à mesure que
le papillon vieillit.
L'eau figée de la rivière
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
La Cuisance est une rivière du Jura, affluent de la Loue, elle-même
affluent du Doubs. Le débit de cette rivière varie fortement en fonction
des saisons.
Petite gourmandise
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Quelques biches grignotent de l'herbe aux premières lueurs du soleil...
Au fond de la vallée
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Les reculées sont une des caractéristiques de la géographie jurassienne.
Il s'agit de vallées profondes et isolées se terminant en impasses dont
les falaises sont abruptes ou verticales.
Une appétissante morille
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
L'appétissante morille blonde se trouve dans les bosquets clairs, en
lisière de forêts humides d'avril à juin. Il est absolument nécessaire
de la cuire avant de la déguster !
Couleurs automnales
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Les tonalités chaudes et colorées que prennent les arbres à l'automne
magnifient ce paysage de nature sauvage.
Somptueuse cascade
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
La cascade des Planches-près-Arbois est une des plus somptueuses du
Jura. Il s'agit d'une cascade de tufs : l'eau déposant du calcaire finit
par pétrifier les mousses et toute la végétation, formant une roche
bien particulière appelée tuf.
Le vert pâturage de la coccinelle
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Bien connue des jardiniers, la coccinelle est un insecte précieux qui
débarrasse les plantes des pucerons. La couleur rouge de la coccinelle
semble dissuader les oiseaux de la dévorer, elle peut en effet faire
suinter de ses pattes un liquide nauséabond qui ferait fuir ses ennemis.
Source de vie
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Une cascade de tuf est un paysage où une multitude de ruisseaux et
rivières dévalant une pente, s'infiltrent dans un plateau pour ressurgir
en cascades.
Agile comme un lièvre
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le lièvre est à ne pas confondre avec le lapin. Sauvage et trapu, il
possède des pattes arrière très puissantes, qui lui permettent de se
propulser en bonds rapides si un danger se fait sentir...
La migration débute
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
La ceinture végétale dense des étangs de la Bresse crée des zones de
nidification et des haltes migratoires privilégiées. Busard des roseaux,
faucon hobereau, rousserolle, héron pourpré et cigogne noire y trouvent
un refuge précieux.
La foudre jurassienne
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Les caprices du temps se font sentir...
Une demoiselle au fil de l'eau
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
L'agrion ou demoiselle bleue fait partie du groupe des demoiselles, qui
se distinguent des libellules par un corps plus frêle et moins
impressionnant. Les demoiselles sont plus facilement observables, car
elles restent toujours près de l'eau.
Un lac au milieu des collines
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Dominé par une arête rocheuse et boisée, le lac de Bonlieu dévoile ses
eaux d'un bleu sombre. A l'ombre des hêtres et des sapins, sa sérénité
est propice à de nombreuses parties de pêche.
Goutelettes de rosée
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Quelques gouttes de rosée s'accrochent aux herbes vertes...
Le regard pensif du Comtois
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le cheval comtois est un cheval de trait puissant, docile et courageux,
rompu à la pratique de l'attelage.
Verts pâturages
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Au pied de la grande forêt de Burgerwald, Bonnefontaine est un village
paisible de moins de 100 habitants. Ce champ fraîchement fauché révèle
ses belles couleurs au ciel qui lui fait face.
L'élégance du grand cormoran
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le grand cormoran est un bel oiseau noir, dont les plumes prennent des
reflets bleus et verts et dont les yeux sont verts. Menacée dans les
années 1970, cette espèce a été protégée par la directive oiseaux de
1979, ce qui a eu pour résultat d'augmenter le nombre d'individus en
Europe.
Dans la brume matinale
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Miéry, en Franche-Comté, compte une centaine d'habitants. La nature y
est préservée et l'endroit est particulièrement paisible.
Contre-jour
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
La Bresse jurassienne est un pays de bocage, d'étangs et de rivières.
Les brumes qui s'en échappent offrent au lever du jour un spectacle
saisissant.
Pas de lézard...
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le lézard des murailles, Podarcis muralis muralis, ne dépasse
généralement pas les 20 cm, mais sa queue est aussi longue que son
corps. Il est plus plat et plus fin que d'autres lézards, sa tête est
assez longue, tout comme ses doigts.
Les verdoyants vignobles jurassiens
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Mesnay se situe sur le cours de la Cuisance et bénéficie d'un
micro-climat favorable à la viniculture. Il fait partie de l'aire
d'appellation où est produit le fameux vin d'Arbois.
Grains de raisin fragiles
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Pendant plusieurs siècles, le rosier était le seul moyen de prévenir le
viticulteur de l'approche de maladies sur ses vignes. Le rosier
réagissant plus vite que les ceps à la maladie, le vigneron sait qu'il
doit traiter ces derniers aux premiers symptômes du mal.
L'aigrette garzette à l'heure du déjeuner
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
L'aigrette garzette est la plus répandue des aigrettes. On la trouve
dans les zones humides, dans des eaux peu profondes, autour des lacs,
près des rivières, des fleuves et dans les estuaires.
Froid glacial
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Cette haie de feuillus semble être prête à affronter le froid glacial de
l'hiver jurassien.
Une région de lacs
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le site des quatre lacs est formé par les lacs de Narlay, Ilay, Petit
Maclu et ici, le lac du Grand Maclu. Un belvédère, le pic de l'Aigle,
permet de les admirer d'un seul coup d'œil. Cette région a été
rebaptisée la "petite Ecosse".
Plénitude glacée
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Ce lac artificiel près de la commune de Besain n'a pas résisté aux
températures négatives de l'hiver.
En cachette des cerfs
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le cerf est encore bien présent dans le Jura et il est possible de
l'apercevoir en groupe lors de promenades en forêts.
Lac gelé
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Plus haut des lacs du Jura, le lac de Lamoura culmine à 1 156 m.
Et au milieu coule une rivière
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
La région des lacs s'étend sur un plateau jurassien. Elle abrite quinze
lacs venus occuper des cuvettes laissées par les glaciers lors de leur
dernier retrait. Chaque lac se démarque sur une gamme allant du bleu
turquoise à une couleur d'encre.
Lumières à la fin de l'automne
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Lumières de novembre au coucher du soleil.
Pris par la glace
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le lac de Chambly est un petit lac bordé de roseaux aux abords
marécageux.
Etendue glacée
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Retenue d'eau sur la commune de Blye.
Gouttes perchées sur une tige
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Les gouttes d'eau n'ont pas eu le temps de descendre le long des tiges
de ces roseaux : elles ont été figées sur place par le gel.
Promenade en famille
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
L'automne est une saison encore agréable pour les jeunes oiseaux qui
découvrent la vie...
Hommage à la nature jurassienne
"Jura, terre d'audace" rassemble les plus belles photos de nature de
cette région, prises par Jean-Baptiste Mérillot, photographe natif du Jura. Bravant tous les temps et patientant de longues heures pour saisir la vie animale sur le vif et les lumières qui sublimeront les paysages, il livre ici un livre très agréable à feuilleter grâce à une mise en page sublime et très soignée. Ce magnifique ouvrage dont les photos sont vernies est une ode poétique à la nature jurassienne.
Interview
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
"Il
n'y a pas de saison moins intéressante qu'une autre dans le Jura"
Jean-Baptiste Mérillot est né dans le Jura et a décidé de restituer l'âme de cette région préservée en lui dédiant un livre. Retour sur le succès de "Jura, terre d'audace" et sur les émotions qui ont déclenché ces fameux clichés.
Que trouvez-vous dans la nature du Jura que vous ne trouvez
pas dans d'autres régions sauvages de France ?
Jean-Baptiste Mérillot :
La diversité. Que ce soit des espèces, de la flore, ou des paysages tout simplement. Bien que d'autres régions de France aient leur propre personnalité et soient également intéressantes,je trouve le Jura plus varié. Peu de régions en France disposent d'une telle topographie de terrain. On passe de la Bresse jurassienne qui se situe aux alentours des 180 m d'altitude, aux monts du Haut-Jura, à plus de 1 500 m, en très peu de temps. Mais ce qui est différent d'autres régions disposant d'une topographie similaire, c'est que cette évolution d'altitude ne se traduit pas par une pente, mais par des plateaux, de plusieurs dizaines de kilomètres chacun, comme de longues marches d'escalier. Chaque plateau a sa propre typicité et offre des paysages différents, une faune différente... Et puis la diversité des forêts, desfeuillus en plaine et des sapins en altitude, fait qu'il n'y a pas de saison moins intéressante que d'autre.
| [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] | ||
| Le Jura dans la brume matinale | ||
Quel moment de la journée
préférez-vous pour photographier la nature jurassienne ? Les
traditionnelles photos au petit matin et au coucher du soleil le soir
restent bien évidemment les meilleures, comme partout. Mais il est tout à
fait possible de photographier en pleine journée. Je trouve, à heure et jour égaux, la lumière différente suivant les plateaux...
Alors qu'elle peut paraître dure dans la plaine, elle est souvent plus douce au fur et à mesure que l'on monte "dans le haut". En ce qui concerne la
photographie animalière, suivant les espèces, il est préférable de se
lever tôt le matin, ou d'attendre un peu. Je peux donc facilement
trouver sujet à "mettre en boîte" toute la journée, à n'importe quelle
saison.
Reste aussi la nuit ! Je sors régulièrement pour photographier
des paysages nocturnes, des poses de plusieurs minutes, voire plusieurs
heures sont parfois nécessaires. Je suis également chasseur d'orage et
d'étoiles, la nuit est donc pour moi, souvent toute aussi importante que
le jour pour la photographie...
Apprenez-vous à reconnaître les espèces des endroits que vous photographiez en amont ou avez-vous une démarche photographique spontanée, c'est-à-dire en photographiant d'abord puis en cherchant à déterminer les espèces que vous avez prises en photo, ensuite ?
Les deux cas sont possibles. En fait, la démarche est différente suivant le type... de démarche justement ! Bien que n'étant pas un spécialiste dans le domaine de l'ornithologie par exemple, si je décide d'affûter sur un plan
d'eau, j'effectue déjà plusieurs repérages aux jumelles, afin de déterminer les espèces présentes. Ensuite, je me renseigne, soit dans des livres, soit auprès de spécialistes afin de mettre à la fois le plus de chances de mon côté de ramener de bons clichés, et déranger le moins possible le sujet.
La démarche est la même sur un affût fixe terrestre.
À ce moment-là, mes "indicateurs" sont plus souvent des habitants, des
chasseurs, ou des gens travaillant à l'ONF. Régulièrement, je reçois des
appels me signalant telle ou telle espèce qu'ils ont repérée. Il y a
quelques jours, un maire d'une commune m'a téléphoné pour me signaler
une buse variable albinos.
Autre démarche, l'approche. Dans ce cas, il s'agit plus de se déplacer en tenue de camouflage à la recherche de vie sauvage, que de l'étude d'un sujet particulier. C'est donc effectivement plus une démarche de photographie spontanée. Néanmoins, même si les espèces sont alors souvent connues, il m'arrive parfois d'en découvrir d'autres que je n'ai jamais vues. Rentré à la maison, les recherches commencent...
| | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] L'eau figée de la rivière | |
Votre livre, "Jura, terre
d'audace", est-il une idée qui vous est venue comme cela ou est-ce le
fruit de plusieurs années de travail ?
Ça a été très rapide, mais les photos qu'il contient sont issues de nombreuses années
de travail. En fait, l'histoire et la naissance du projet ne m'appartiennent pas. Un jour de février, je reçois un appel d'un éditeur lyonnais qui avait vu mon site Internet et voulait faire un livre avec moi. Une semaine après, le rendez-vous était pris. J'avais préparé une sélection d'environ 6 000 photos. Nous avons, en quelques heures, sélectionné 500 photos intéressantes pour le projet, pas forcément les meilleures, mais il fallait garder à l'esprit que ce livre aurait plus
une vocation touristique qu'artistique.
Ce fut extrêmement difficile, il fallait passer de 500 à 130 photos. La sélection fût douloureuse. Ensuite, tout s'est enchaîné très vite, et le livre est sorti fin mai, à peine 3 mois après le contact. Cette première expérience d'édition à grande échelle fût très intéressante. Ce fut un vrai travail collaboratif. Au final, l'ouvrage est magnifique, la qualité
d'impression est surprenante, le vernis sélectif sur chaque cliché donne
l'impression de tenir à chaque page une vraie photo.
Et puis le succès est là, plus des 2 tiers des 3 000 livres vendus en 5 mois ! Il faut dire que sa qualité l'a fait remarquer. De nombreuses entreprises
du Jura en ont commandé, pour leurs clients, avec une première page
personnalisée à leur entête... Nous avons également passé un contrat avec
La Poste, le livre étant depuis juillet distribué dans tous les guichets du département. Et les retombées ne s'arrêtent pas là ! Le Comité du Tourisme m'a approché, nous allons sortir en 2008, toujours avec La Poste, une série d'enveloppes "Prêt à Poster"...
| [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] jean-Baptiste Mérillot | ||
Vous avez réalisé un affût flottant, afin
d'aborder les animaux aquatiques au plus près, sans les déranger. Quels
sont vos conseils pour ceux qui souhaiteraient en faire autant ?
Réfléchir longtemps, faire des plans, des calculs de flottaison, et puis se lancer. Il ne faut pas prendre cette "discipline"
à la légère, ça peut-être dangereux. Il m'est arrivé de rester coincé dans la vase, vers la digue d'un étang. On ne fait pas le fier quand on à juste la tête qui sort de l'eau ! Autre point important, la combinaison : si la combinaison de plongée, flottante ou non, peut-être utilisée, rien ne vaut à mes yeux des waders en néoprène, pas en PVC ! Si l'eau s'engouffre dedans, le néoprène va flotter, alors que le PVC va vous faire couler ! J'en profite pour dire qu'il est nécessaire de demander au propriétaire, non seulement l'autorisation, mais également la dangerosité du site.
Pour l'affût en lui-même, il doit être solide et étanche. Le mien est construit sur une base de tuyaux en PVC. Un jour un bouchon était mal fermé et l'eau est rentrée progressivement, sans que je m'en rende compte. Et puis en quelques secondes, je l'ai senti chavirer. Heureusement que j'avais pied, je suis revenu au bord en le soutenant. Une belle sueur froide, quand on à 15 000 euros de matériel photo dessus ! J'ai alors rempli les tuyaux de mousses en bombe.
Dernier point important, le faire le moins haut possible et le plus difforme,
c'est un plus pour certaines espèces plus méfiantes. Et si possible, le
recouvrir d'un bon filet de camouflage, pas d'une toile, et pourquoi pas
y ajouter des herbes, des feuilles de roseaux... Il faut que l'affût se fonde le plus possible dans le paysage... J'ai créé à ce sujet une page complète sur le développement du mien sur mon site.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le livre "Jura, terre d'audace"
Photos
de Jean-Baptiste Mérillot, textes de Cécile Dongry
128 pages
Altaïr éditions
De magnifiques photos de ce pays pourtant plus réputé par son climat glacial que par la beauté de toute cette région jurassienne !
c'est tout où j'habite !
» oui madame !
» ça pique !!!
» C’est mathématiquement, philosophiquement idiot !
» Le saviez-vous?Au 19ème siècle, la cocaïne était utilisée pour traiter la dépression et les maux de dents !
» gentil toutou
» oh oui !
» bon appétit
» Le saviez-vous?La reconnaissance de soi chez les animaux
» la méprise
» oh oui !
» la dictée
» Le saviez-vous?Le détenteur du record du monde de tir à l’arc n’a pas de bras !
» heureusement qu'elle est la !
» dessous de table !
» c'est très bien
» Le saviez-vous? La plus petite guitare du monde a la taille d’un globule rouge !
» affreux !!!
» le marque-pages
» merci du conseil
» Le saviez-vous?En 2008, une plage a été volée en Jamaïque, tout le sable a été dérobé !
» coooooool
» bonne question !
» chère Dr
» Le saviez-vous?Au 19ème siècle, en Grande-Bretagne, une tentative de suicide était punie par pendaison