par Le ballet aérien de la Ferté Alais
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Le Meeting Aérien de la Ferté Alais s'est tenu les 22 et 23 mai. Une
centaine d'avions ont survolé l'aérodrome de Cerny. Le photographe
Pascal Le Fichant y était pour un reportage exceptionnel.
Demandez
le programme.
L'Equipe de Voltige de l'Armée de l'Air était
bien représentée à La Ferté, avec un Extra 330 et deux pilotes : Le
Lieutenant Ecalle, Champion de Monde du voltige 2009 et le Capitaine
Rallet, nouveau venu dans l'équipe. C'est ce dernier qui est aux
commandes de l'avion, avec devant lui la fiche du programme de voltige
qu'il doit réaliser.
100, comme 100 ans d'Aéronavale
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La décoration de ce DC-3 reprend l'un des thèmes développés lors du
meeting 2010 de La Ferté Alais : l'aéronautique navale est centenaire.
Ah, si j'étais riche...
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Les évolutions silencieuses du Dassault Falcon 50 EX en ont fait rêver
plus d'un. L'avionneur français est aujourd'hui l'un des leaders
mondiaux sur le marché de l'aviation d'affaires haut de gamme.
Une bonne tranche de plaisir
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Un Waco, avion de promenade et de voltige des années 1930... que l'on
trouve toujours en neuf, et un coin de ciel bleu. Vous connaissez une
meilleure définition du bonheur ?
Arsenal volant
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Truffé de mitrailleuses, le bimoteur B-25 Mitchell fait face au public
de La Ferté. Il ne faut pas se fier au "nose art" (caricature) sur le
flanc de son fuselage : cet avion est dangereux. Après l'attaque de
Pearl Harbour, c'est à lui que l'état major US a fait appel pour aller
bombarder Tokyo.
Remise de gaz
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C'est devenu une tradition, chaque année on y a droit : le Rafale Marine
simule un appontage, volets, crosse et train sortis. Et à quelques
mètres du sol, il remet les gaz. L'air se brouille du fait de la chaleur
dégagée par la post-combustion et l'avion repart pour un tour.
Nuages de fumée
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Le pilote de ce Pitts, biplan de voltige particulièrement spectaculaire,
semble avoir décidé de créer un nuage de plus dans le ciel.
Avion ou Formule 1 ?
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Moins de 600 kg de carbone pour 330 ch, l'Extra 330 SC est l'un des
meilleurs avions de voltige du moment. L'Equipe de Voltige de L'Armée de
l'Air n'a pas mis bien longtemps à apprendre à s'en servir : en 2009,
elle a remporté les Championnats du Monde, en individuel (Lieutenant
Renaud Ecalle) et par équipes.
Baptêmes de l'air historiques
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A l'occasion du meeting, il est possible d'effectuer des vols autour du
site à bord d'un Junkers JU 52, vénérable trimoteur de transport et de
voyage, entièrement recouvert de tôle ondulée, et dont la conception
date de 1930.
Beau comme un Rafale
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Le prestige du Rafale est partagé entre la Marine (exclusivement des
monoplaces conçus pour le catapultage et l'appontage sur porte-avions)
et l'Armée de l'Air, équipée d'avions monoplaces (comme ici) ou
biplaces.
Bouquet de planeurs sur La Ferté
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Tractés par un avion-remorqueur aux ailes renforcées, trois planeurs
allemands prennent l'air. Dans quelques minutes, lorsqu'ils commenceront
leur descente en réalisant des figures de voltige en patrouille, les
moteurs des warbirds se tairont pour laisser place, l'espace d'un
instant, au monde du silence des vélivoles.
60 ans d'histoire
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Superbe tableau proposé par la Marine Nationale : deux Rafale Marine
encadrent un Grumman Avenger venu de Suisse et décoré aux couleurs de
l'aéronavale.
Chérie, j'ai sorti l'argenterie !
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Le Ryan PT-22 est un biplace d'entraînement militaire de la fin des
années 30, équipé d'un moteur à cinq cylindres en étoile de 160 ch.
L'exemplaire présent à la Ferté est aux couleurs des Indes Néerlandaises
et a fière allure, avec son fuselage en métal poli.
Croix de Fer
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Le Messerschmitt Bf 109 fut l'un des avions les plus efficaces de la
Deuxième Guerre Mondiale. Bien que produit à plus de 33 000 exemplaires,
le Bf 109 a pratiquement disparu. Plus courant, le Buchon (photo) est
une cellule de Bf 109 fabriquée sous licence en Espagne et motorisée par
Rolls Royce. Ce sont des Buchon comme celui-ci qui ont joué le rôle des
109 allemands dans le film "La Bataille d'Angleterre".
Anna Walker, pilote de Warbird
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Depuis cette année, Anna Walker, brésilienne installée en Angleterre,
pilote en meeting un Hawker Hurricane. Seules deux femmes sont pilotes
de warbirds, l'autre étant Carolyn Grace, une anglaise propriétaire d'un
superbe et rarissime Spitfire biplace.
Les antisèches d'Anna la studieuse
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Anna Walker n'est pilote de Warbird que depuis quelques mois. Alors elle
est très organisée. Sur sa cuisse gauche, la check list de son avion
(un Hawker Hurricane), avec les actions à mener, les paramètres des
différentes phases de vol et les procédures d'urgence. Et sur sa cuisse
droite, les informations concernant le vol qu'elle va réaliser :
horaires, fréquences radio, minutage du meeting, etc.
De retour l'an prochain
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Pas de Corsair dans le ciel de La Ferté Alais cette année. L'avion de
l'Amicale Jean Salis est en révision complète depuis deux ans. Mais il
devrait voler pour le meeting 2011.
Des ailes bien rangées
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Les avions embarqués sur les porte-avions doivent prendre le moins de
place possible sur le pont d'envol, où l'espace est compté. Le
torpilleur Grumman Avenger est un avion massif disposant d'un système de
"rangement des ailes" particulièrement original.
Des motos aussi
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Les avions ne constituent pas l'exclusivité du plateau historique de La
Ferté Alais. On peut aussi y rencontrer quelques motos d'exception,
comme cette superbe Gnome & Rhône, marque française ayant disparu
dans les années 1950.
Jack la Légende
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La Ferté Alais regorge de fines lames du pilotage et de fortes
personnalités. Jack Krine fait partie de l'élite des pilotes de meetings
en Europe. Ancien leader solo de la Patrouille de France, il a terminé
sa carrière à Air France comme Captain d'A320. Aujourd'hui, il vole pour
le plaisir, les moustaches à l'air et les santiags aux pieds.
L'aigle du Reich
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Ce Focke Wulf 190 est une réplique, construite au plus près de
l'original, et en état de vol. C'est pour l'instant le seul FW-190
opérationnel en Europe, et il appartient à un collectionneur français.
L'âne, la mouche et le rat
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Ce n'est pas une fable de La Fontaine, mais la liste des surnoms de cet
avion étonnant : le Polikarpov I-16. C'est le premier avion militaire à
train totalement escamotable. Malgré son physique ingrat, il est doté de
grandes qualités de vol, notamment à basse altitude.
La passion des bénévoles
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L'Amicale Jean Baptiste Salis, qui gère les installations de La Ferté
Alais, le musée et les ateliers, est une grande famille de passionnés
d'aviation. Le Meeting de la Pentecôte est pour ces bénévoles la
récompense d'une année de travail dans l'ombre et le cambouis, à
entretenir des merveilles, comme ce Blériot.
La piste aux étoiles
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La Ferté est très certainement l'endroit en France où l'on peut trouver
le plus de moteurs en étoile et de vieux avions. Au premier plan un NAF
N3N de l'US Navy et son cousin jaune, un Stearman. Plus loin, un Waco
des années 1930.
Laurel et Hardy
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C'est toi le gros et moi le petit, ou l'improbable rencontre d'un
minuscule Cri-Cri, bimoteur de poche, et d'un gros et placide monomoteur
Nord 3202.
L'avion géostationnaire
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Le Fieseler Storch (Cignogne) est un avion d'observation allemand, doté
d'ailes gigantesques qui lui confèrent d'extraordinaires qualités pour
le vol lent. Il décolle et atterrit en 30 mètres environ et peut voler à
50 km/h, ce qui veut dire que face à un vent équivalent, il vole à
l'arrêt. L'ancêtre de l'hélicoptère en quelque sorte.
L'avion torpilleur
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Venu de Suisse et peint aux couleurs de l'Aéronavale, le Grumman Avenger
est un avion embarqué, dont la mission est le torpillage et le
bombardement. L'Avenger est soudainement devenu célèbre en 1945, lorsque
cinq appareils de ce type ont disparu au large de la Floride, dans ce
qui constitue un épisode mémorable de la saga du Triangle des Bermudes.
Le Blériot n'a pas eu peur du vent
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Le vent a empêché le Blériot de voler le samedi. Mais son pilote a
décidé de braver les éléments le dimanche, pour que son avion puisse lui
aussi profiter de la fête. En moins de dix minutes de vol, le public a
pu assister à une magistrale leçon de pilotage, le frêle fuselage de
bambou se tordant à chaque rafale.
Le DC-3 de la Reine
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Ce superbe DC-3 a été remis en état à Dinard, où il était à l'abandon,
après avoir été basé en Angleterre. Il aurait été jadis l'avion
personnel de la Reine. Aujourd'hui, décoré aux couleurs militaires US,
il est donc en quelque sorte devenu un Skytrain (version militaire US du
DC-3).
Le Fauve de la RAF
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Une nouvelle décoration "bestiale" pour ce Spitfire Mk XIX, jadis
reconnaissable à ses hélices contrarotatives et à sa couleur bleu
pétrole. Il n'a plus qu'une seule hélice, à cinq pales toutefois, mais
est toujours aussi puissant.
Les trois stars
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Cette année, La Ferté proposait une innovation au public : le vol de
tous les avions, pour clôturer le meeting, comme on le fait à Duxford.
Et dans le premier box de trois avions, le meilleur de la technologie de
la fin de la guerre : un anglais, le Spitfire MK XIX, un
américano-britannique, le Mustang motorisé par RR et un allemand, le FW
190.
Le frelon vert
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Même s'il s'agit d'une adaptation d'un T6, ce Zéro est très
spectaculaire dans le ciel. Il était accompagné cette année d'un autre
T6/Zéro, blanc celui là.
Le Mustang prend l'air
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Particulièrement soigné sur le plan aérodynamique, le Mustang est beau
sous tous les angles, avec son fuselage fin et galbé, tracté par une
monstrueuse hélice quadripale.
Léon et son Focke-Wulf ont volé
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L'an dernier, les spectateurs sont repartis un peu frustrés du meeting :
le FW-190, qui en était la vedette, n'avait pas volé, à cause d'un
problème de train d'atterrissage. Cette année, le monstre de 1800 ch et
Marc "Léon" Mathis, son pilote charismatique, ont enfin déplié leurs
ailes.
Le prestige de la Marine
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Une arrivée remarquée des marins, avec un box composé de deux Rafale M
et de deux Super Etendard Modernisés, précédant un Grumman E-2 Hawkeye.
Le Rafale déchire le ciel
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Superbe attitude du Rafale de l'Armée de l'air durant sa présentation
solo, en fin de meeting.
Les débuts du mythe
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Le Spitfire Mk V est l'un des premiers modèles de la lignée. Il
participera à la Bataille d'Angleterre en 1940, équipé d'un Rolls Royce
Merlin de 1460 ch.
Le Skyraider se prend pour un jeune homme
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Décollage spectaculaire pour le lourd Douglas Skyraider, bombardier
équipé d'un monumental moteur à pistons de 2700 ch. Il porte les
couleurs du porte avion USS Saratoga.
La guerre, ou presque
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Cette année, l'équipe pyrotechnique s'est encore distinguée. Mais il est
vrai que beaucoup de films de guerre ont été tournés sur le plateau de
Cerny.
Le Spitfire de Staline
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Petit, léger et ultra maniable, le Yak 3 est un avion particulièrement
efficace à basse et moyenne altitude. Il est la démonstration du savoir
faire soviétique en termes de commandes de vol, de simplicité et de
capacité opérationnelle dans toutes les conditions. Il était surnommé le
"Moustique".
Le Spit Mk V de Sir Stephen Grey
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Ce casque blanc est célèbre : c'est celui de Sir Stephen Grey,
richissime businessman, infatigable collectionneur d'avions et pilote
émérite. Sa "Fighter Collection" est la plus importante collection de
warbirds d'Europe et Flying Legends, qu'il organise chaque année à
Duxford, le plus beau meeting d'avions à hélices du monde.
Les SEM en patrouille
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Deux Super Etendards Modernisés en formation serrée virent au dessus de
La Ferté. Après leur démonstration en vol, ils regagneront leur base en
Bretagne.
Les stores vénitiens
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Cette année le temps a été superbe, presque trop chaud. Heureusement,
dans le ciel, trois Fokker Dreidecker (triplans) faisaient de leur mieux
pour filtrer les rayons du soleil.
Le T6 de la Navy
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Moins de T6 à La Ferté, depuis que deux d'entre eux ont été transformés
en Zero. Mais la qualité demeure, témoin ce superbe exemplaire aux
couleurs de la Navy.
Le taxi de l'Amiral
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Le Nord 1100 est de conception allemande, puisqu'il découle directement
du Messerschmitt Bf 108. C'est un avion de liaison, fréquemment utilisé
dans la Marine d'après guerre et jusque dans les années 1960 pour
transporter le commandement d'un site militaire à un autre.
Le tonneau volant
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C'est vrai qu'il n'est pas beau et que son moteur cogne comme un marteau
piqueur, mais le Polikarpov I-16, apporta un certain nombre
d'innovations à sa sortie, dans les années 1930. Et son comportement à
basse altitude était exceptionnel. Le spécialiste de Polikarpov le plus
connu en France est... le chanteur Herbert Léonard, ancien journaliste
aéronautique.
Le tracteur des Soviets
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Encore un avion rustique en provenance de l'ex-URSS. L'Antonov An-2Falcon 7X est
sans doute plus proche du cheval de trait que du . Mais le 7X
ne sera jamais produit à 18 000 exemplaires, ne servira jamais à
transporter du bétail, ne sera pas transformé en hydravion, ni en
bombardier à eau, en transport de troupes ou de parachutistes. Une vraie
mule à tout faire.
L'oeil des chasseurs
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Le Hawkeye est l'œil de faucon des chasseurs embarqués. Sa définition
tient en une équation complexe. Il faut qu'il soit grand (25 m
d'envergure et 23 tonnes) pour emporter des systèmes radar et trois
opérateurs pour les gérer, puissant (2 x 5100 ch) pour décoller d'un
porte-avions et tout petit pour y apponter sur une piste de moins de 100
mètres.
L'ouragan fond sur sa proie
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Héros valeureux de la Bataille d'Angleterre où il compta beaucoup plus
de victoires que le Spitfire, le Hawker Hurricane (ouragan) fut le
premier chasseur monoplan de le RAF. Moins brillant que le Spit, ses
principales qualités étaient l'homogénéité, la simplicité de
construction, et... le fait qu'il n'avait pas vraiment de point faible.
Normandie Niemen
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Ce Yak 11 décoré aux couleurs du Normandie Niemen est un classique de La
Ferté. Petit et tonique, il est le parfait exemple du savoir faire des
russes en matière d'avions à l'époque.
Panorama sur les absents
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Prise de l'intérieur du hangar, cette photo cadre les deux grands
absents de l'édition 2010 : le B-17 Pink Lady, dont on ne connaît pas
l'avenir, et le Corsair qui devrait bientôt sortir de grande visite et
devrait être opérationnel l'année prochaine.
R4118, l'avion historique
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Pour célébrer le 70e anniversaire de la Bataille d'Angleterre, les
organisateurs de La Ferté ont invité un avion exceptionnel, puisque
considéré comme l'appareil de chasse "le plus historique" à avoir
survécu à la Seconde Guerre Mondiale. Le R4118 a effectué 49 missions de
combat et a abattu 5 avions ennemis.
Ravitaillement en vol
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Superbe démonstration de ravitaillement entre deux Super Etendard, le
premier, appelé la "Nounou" étant équipé d'un réservoir spécifique.
Cette opération est parfois nécessaire lorsqu'un avion arrive de mission
"court en pétrole" et doit se doter d'une quantité de carburant
suffisante pour sécuriser son appontage.
Retraite ou convalescence ?
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Parmi les conversations entendues, beaucoup s'interrogeaient sur
l'avenir de Pink Lady. Le B-17 s'est posé à La Ferté, d'où il lui sera
difficile de repartir, du fait de la longueur de la piste. Va-t-il être
entièrement restauré, durant plusieurs années ? Ou est-ce le début de sa
retraite définitive ? Le mystère demeure.
Six ailes de plus à La Ferté
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Cette année, un nouveau Fokker triplan a enrichi un cheptel déjà riche
de deux unités. Et un Dreidecker, ce ne sont pas moins de six ailes de
plus dans le hangar.
Spitfire, version ultime
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Le Spitfire Mk XIX est équipé du monstrueux moteur Rolls Royce Griffon
de 37 litres de cylindrée, donné pour 2100 HP environ. Il s'agit de
l'une des dernières versions du Spitfire.
160 kg, pilote compris
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Equipé de deux moteurs de tronçonneuse (15 cv), le Cri-Cri est le plus
petit avion bimoteur du monde. Il ne pèse à vide que 85 kg environ, ce
qui ne l'empêche pas d'être à la fois rapide, maniable et adapté à la
voltige.
Tôle ondulée
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Tante JU, le cultissime Junkers 52 trimoteur entièrement revêtu de tôle
ondulée, ressemble autant à un hangar qu'à un avion. L'avion
photographié assure en plus le rôle de support publicitaire pour un
fabricant de bagages en... tôle emboutie. Esprit de famille ou syndrome
de Stockholm ?
Toutes voiles dehors
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Une arrivée à très basse vitesse pour simuler un appontage, toutes
"traînées" dehors (trains, crosse, volets) et le Hawkeye remet les gaz
dans le grondement de ses deux turbopropulseurs de 5100 ch. Un grand
moment du meeting.
Canotier et orgue de barbarie
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Devant la rangée d'avions les plus anciens (antérieurs aux années 1920),
le public peut écouter un orgue de barbarie. Le petit monde de La Ferté
Alais regorge de rencontres improbables.
Cette année, l'Amicale Jean-Baptiste Salis s'est chargée de
l'organisation de ce fabuleux meeting aérien. Situé sur le plateau de
Cerny à la Ferté Alais, à une cinquantaine de kilomètres de Paris,
l'événement a réuni une centaine d'avions : répliques d'époque, avions
militaires... Durant deux jours, le public a pu assister à un ballet
d'avions de collection à couper le souffle.
"J'ai voulu m'amuser en associant
pilotage et photo"
Pascal Le Fichant,
pilote-photographe et chasseur de têtes dans la vie de tous les jours,
nous a fourni un superbe reportage. Il s'est fait connaître en 2002
lorsqu'il a publié près de 15 000 photos du littoral français. Passionné
par les avions autant que par la photographie, il ne manque aucun
rassemblement aéronautique.Qu'est-ce qui est premier chez vous : la passion
de l'avion ou celle de la photo ?
Chronologiquement, j'ai commencé par piloter.
Au bout d'un certain nombre d'allers-retours sous pilote automatique
entre Paris et la Bretagne où je me rends régulièrement, le temps m'a
paru long. Alors, pour avoir un peu plus d'occupation, j'ai emprunté un
appareil photo. A 40 ans, on peut parler de vocation tardive…
Je me suis rapidement pris au jeu : sans autre arrière pensée que de
m'amuser un peu, en associant pilotage et photo, j'ai imaginé " France
vue sur mer ", un projet à la fois ambitieux et compatible avec mes
capacités de photographe débutant. L'objectif était de survoler et de
photographier la totalité du littoral français. Quelques mois plus tard,
après 54 heures de vol et 15000 photos, la mission était accomplie. Les
photos ont été mises en ligne et ont donné lieu à un premier livre. Le
site [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] compte aujourd'hui plus de 2,5 millions de
visiteurs par an. D'autres projets ont été réalisés depuis, concrétisés
par 6 sites internet et un deuxième livre.
Techniquement comment faites-vous pour prendre
vos photos ? Quel appareil ? Qui pilote l'avion ?
Si j'ai pris mes premiers clichés en
argentique, le nombre de photos nécessaires à la réalisation des projets
m'a conduit à utiliser un reflex numérique professionnel.
L'investissement de départ est supérieur mais ensuite les possibilités
sont presque illimitées (connexion d'un GPS pour localiser les prises de
vues, stockage informatique, flexibilité des fichiers électroniques
pour réaliser les sites internet, etc…). Bien sûr, nous sommes très
attentifs à la sécurité et je suis accompagné d'un pilote expérimenté
qui gère le vol pendant que je prends les photos.
Quand avez-vous appris à piloter ? Est-ce une
passion accessible au plus grand nombre ?
Encore une vocation tardive : un ami qui
prenait des leçons de pilotage m'a convaincu d'essayer. Nous étions en
1998 et j'avais 36 ans. J'ai passé mon brevet de pilote moins de 8 mois
après, ce qui est assez rapide lorsqu'on a une activité professionnelle.
Contrairement à ce que j'imaginais, ce n'est pas très difficile
d'apprendre à piloter. Il faut s'inscrire dans un aéroclub ou dans une
école de pilotage. Une bonne entente avec l'instructeur qui assurera la
formation est essentielle. La partie théorique nécessite un peu de
bachotage. La pratique comprend des tours de piste (décollages et
atterrissages), des vols de navigation (avec instructeur, puis en solo)
et des manœuvres d'urgence et de sécurité. L'enseignement est beaucoup
plus rigoureux que l'apprentissage de la conduite automobile et les
avions suivent un programme d'entretien obligatoire. En conséquence,
l'avion est un moyen de transport bien plus sûr que la voiture. Bien
sûr, piloter à un coût mais il est tout à fait possible d'étaler sa
formation dans le temps, en fonction des moyens dont on dispose.
Aujourd'hui,
vos photos ne sont pas votre métier. Comment faites vous pour concilier
votre vie professionnelle avec vos prises de vue ?
J'ai la chance d'exercer un métier qui me plaît
beaucoup. Je suis chasseur de têtes et dirige le cabinet de recrutement
" Première Ligne " que j'ai créé il y a une douzaine d'années. Au
cabinet les choses sont claires : la priorité est donnée au travail, les
photos et l'avion restant des loisirs. J'ai ainsi annulé un projet
photo l'an dernier pour privilégier mon travail.
C'est pourtant une des collaboratrices du cabinet, Nathalie Porcher, qui
m'épaule dans la gestion des projets. Elle a également signé les textes
du livre " Iles de France, entre ciel et mer ".
Mes projets de photos ont non seulement été bien accueillis par les
clients du cabinet mais nous ont également permis de développer de
nouveaux contacts professionnels, en particulier dans les secteurs
aéronautique et high-tech.
Vous avez conçu des sites web très riches pour
présenter vos photos. Quel est votre objectif ? Est-il possible pour le
grand public d'acquérir certaines de vos photos ?
Quand j'ai démarré en 2003, je voulais
seulement me faire plaisir. Aujourd'hui, avec 6 sites (20000 photos en
ligne) et surtout plus de 3 millions de visiteurs par an et 35 millions
de pages vues, la situation est un peu différente. 2007 devrait être une
année de grands travaux, avec un remodelage général de l'existant et la
mise en ligne de 4 nouveaux projets totalement nouveaux (10000 photos
en tout). La barre des 5 millions de visiteurs annuels devrait bientôt
être atteinte.
" France vue sur mer ", paru en 2004, a probablement été le premier
livre conçu comme le produit dérivé d'un site internet. Il s'est très
bien vendu, tout comme " Iles de France ", paru l'année suivante. Je
cherche aujourd'hui un éditeur suffisamment réactif et efficace pour
sortir un livre par an, en cohérence avec l'actualité de mes projets.
Par ailleurs, les visiteurs des sites ont accès gratuitement à la
totalité des photos. Ils peuvent choisir et commander des tirages de
celles qui leur plaisent.
Concernant
spécifiquement les photos que vous avez prises de la PAF, comment
avez-vous obtenu les autorisations ? Comment avez-vous fait pour
obtenir une telle impression de proximité ? Les prises de vue était-elle
dangereuses ?
En tant que pilote, j'ai eu la possibilité d'avoir accès au parking et
aux avions de la Patrouille. Une fois du " bon côté des barrières ", il
m'a été facile d'expliquer mes souhaits. Il faut aussi savoir que la
Patrouille de France exerce avant tout une activité de promotion de
l'Armée de l'Air. Ses personnels sont donc plutôt accessibles.
L'originalité a été de réaliser un reportage centré sur les mécaniciens,
alors qu'habituellement ce sont les pilotes qui sont sollicités. J'ai
essayé d'être proche de leur travail en évitant de les gêner. Ils ont
été très coopératifs. Lorsque le site a été mis en ligne, ils m'ont
envoyé un mail très chaleureux. C'est un très bon souvenir.
En ce qui concerne la prise de vue du décollage en formation serrée,
j'étais à 50 mètres de la piste, accompagné d'un pompier. Ma sécurité
était totalement assurée. L'effet de proximité est dû à l'utilisation
d'un téléobjectif qui écrase les plans.
Vous avez également photographié les îles
bretonnes. D'où vient votre passion des bords de
mer et de la Bretagne en particulier ? N'y a-t-il pas des restrictions
en vol qui empêchent de survoler certaines zones ? Quels sont les coins
de France qui vous paraissent les plus magnifiques ?
Le projet de photos des îles est le prolongement logique des photos de
Francevuesurmer qui couvraient l'ensemble du littoral. Mes origines
bretonnes ne sont bien entendu pas étrangères à mon attrait pour la
géographie côtière. Globalement, j'ai pu survoler et photographier la
quasi-totalité des côtes, à l'exception des sites militaires (Cherbourg,
Brest et Toulon) et des sites nucléaires.
Tout chauvinisme mis à part, c'est vrai que la côte bretonne, du nord en
particulier, est l'un des plus beaux endroits de notre pays. Méconnue
et discrète, l'île d'Ouessant est sans doute ma préférée, parce qu'elle
est la plus extrême, avec des tempêtes terribles, des paysages sauvages
et peu de tourisme. Elle est habitée par de vrais gens de mer, modestes,
authentiques et courageux. Mais je suis aussi tombé amoureux de la
façade ouest de la Corse, extraordinaire sur toute sa longueur, avec des
montagnes qui plongent dans la mer.
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centaine d'avions ont survolé l'aérodrome de Cerny. Le photographe
Pascal Le Fichant y était pour un reportage exceptionnel.
Demandez
le programme.
L'Equipe de Voltige de l'Armée de l'Air était
bien représentée à La Ferté, avec un Extra 330 et deux pilotes : Le
Lieutenant Ecalle, Champion de Monde du voltige 2009 et le Capitaine
Rallet, nouveau venu dans l'équipe. C'est ce dernier qui est aux
commandes de l'avion, avec devant lui la fiche du programme de voltige
qu'il doit réaliser.
100, comme 100 ans d'Aéronavale
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La décoration de ce DC-3 reprend l'un des thèmes développés lors du
meeting 2010 de La Ferté Alais : l'aéronautique navale est centenaire.
Ah, si j'étais riche...
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Les évolutions silencieuses du Dassault Falcon 50 EX en ont fait rêver
plus d'un. L'avionneur français est aujourd'hui l'un des leaders
mondiaux sur le marché de l'aviation d'affaires haut de gamme.
Une bonne tranche de plaisir
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Un Waco, avion de promenade et de voltige des années 1930... que l'on
trouve toujours en neuf, et un coin de ciel bleu. Vous connaissez une
meilleure définition du bonheur ?
Arsenal volant
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Truffé de mitrailleuses, le bimoteur B-25 Mitchell fait face au public
de La Ferté. Il ne faut pas se fier au "nose art" (caricature) sur le
flanc de son fuselage : cet avion est dangereux. Après l'attaque de
Pearl Harbour, c'est à lui que l'état major US a fait appel pour aller
bombarder Tokyo.
Remise de gaz
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C'est devenu une tradition, chaque année on y a droit : le Rafale Marine
simule un appontage, volets, crosse et train sortis. Et à quelques
mètres du sol, il remet les gaz. L'air se brouille du fait de la chaleur
dégagée par la post-combustion et l'avion repart pour un tour.
Nuages de fumée
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Le pilote de ce Pitts, biplan de voltige particulièrement spectaculaire,
semble avoir décidé de créer un nuage de plus dans le ciel.
Avion ou Formule 1 ?
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Moins de 600 kg de carbone pour 330 ch, l'Extra 330 SC est l'un des
meilleurs avions de voltige du moment. L'Equipe de Voltige de L'Armée de
l'Air n'a pas mis bien longtemps à apprendre à s'en servir : en 2009,
elle a remporté les Championnats du Monde, en individuel (Lieutenant
Renaud Ecalle) et par équipes.
Baptêmes de l'air historiques
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A l'occasion du meeting, il est possible d'effectuer des vols autour du
site à bord d'un Junkers JU 52, vénérable trimoteur de transport et de
voyage, entièrement recouvert de tôle ondulée, et dont la conception
date de 1930.
Beau comme un Rafale
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Le prestige du Rafale est partagé entre la Marine (exclusivement des
monoplaces conçus pour le catapultage et l'appontage sur porte-avions)
et l'Armée de l'Air, équipée d'avions monoplaces (comme ici) ou
biplaces.
Bouquet de planeurs sur La Ferté
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Tractés par un avion-remorqueur aux ailes renforcées, trois planeurs
allemands prennent l'air. Dans quelques minutes, lorsqu'ils commenceront
leur descente en réalisant des figures de voltige en patrouille, les
moteurs des warbirds se tairont pour laisser place, l'espace d'un
instant, au monde du silence des vélivoles.
60 ans d'histoire
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Superbe tableau proposé par la Marine Nationale : deux Rafale Marine
encadrent un Grumman Avenger venu de Suisse et décoré aux couleurs de
l'aéronavale.
Chérie, j'ai sorti l'argenterie !
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Le Ryan PT-22 est un biplace d'entraînement militaire de la fin des
années 30, équipé d'un moteur à cinq cylindres en étoile de 160 ch.
L'exemplaire présent à la Ferté est aux couleurs des Indes Néerlandaises
et a fière allure, avec son fuselage en métal poli.
Croix de Fer
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Le Messerschmitt Bf 109 fut l'un des avions les plus efficaces de la
Deuxième Guerre Mondiale. Bien que produit à plus de 33 000 exemplaires,
le Bf 109 a pratiquement disparu. Plus courant, le Buchon (photo) est
une cellule de Bf 109 fabriquée sous licence en Espagne et motorisée par
Rolls Royce. Ce sont des Buchon comme celui-ci qui ont joué le rôle des
109 allemands dans le film "La Bataille d'Angleterre".
Anna Walker, pilote de Warbird
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Depuis cette année, Anna Walker, brésilienne installée en Angleterre,
pilote en meeting un Hawker Hurricane. Seules deux femmes sont pilotes
de warbirds, l'autre étant Carolyn Grace, une anglaise propriétaire d'un
superbe et rarissime Spitfire biplace.
Les antisèches d'Anna la studieuse
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Anna Walker n'est pilote de Warbird que depuis quelques mois. Alors elle
est très organisée. Sur sa cuisse gauche, la check list de son avion
(un Hawker Hurricane), avec les actions à mener, les paramètres des
différentes phases de vol et les procédures d'urgence. Et sur sa cuisse
droite, les informations concernant le vol qu'elle va réaliser :
horaires, fréquences radio, minutage du meeting, etc.
De retour l'an prochain
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Pas de Corsair dans le ciel de La Ferté Alais cette année. L'avion de
l'Amicale Jean Salis est en révision complète depuis deux ans. Mais il
devrait voler pour le meeting 2011.
Des ailes bien rangées
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Les avions embarqués sur les porte-avions doivent prendre le moins de
place possible sur le pont d'envol, où l'espace est compté. Le
torpilleur Grumman Avenger est un avion massif disposant d'un système de
"rangement des ailes" particulièrement original.
Des motos aussi
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Les avions ne constituent pas l'exclusivité du plateau historique de La
Ferté Alais. On peut aussi y rencontrer quelques motos d'exception,
comme cette superbe Gnome & Rhône, marque française ayant disparu
dans les années 1950.
Jack la Légende
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La Ferté Alais regorge de fines lames du pilotage et de fortes
personnalités. Jack Krine fait partie de l'élite des pilotes de meetings
en Europe. Ancien leader solo de la Patrouille de France, il a terminé
sa carrière à Air France comme Captain d'A320. Aujourd'hui, il vole pour
le plaisir, les moustaches à l'air et les santiags aux pieds.
L'aigle du Reich
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Ce Focke Wulf 190 est une réplique, construite au plus près de
l'original, et en état de vol. C'est pour l'instant le seul FW-190
opérationnel en Europe, et il appartient à un collectionneur français.
L'âne, la mouche et le rat
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Ce n'est pas une fable de La Fontaine, mais la liste des surnoms de cet
avion étonnant : le Polikarpov I-16. C'est le premier avion militaire à
train totalement escamotable. Malgré son physique ingrat, il est doté de
grandes qualités de vol, notamment à basse altitude.
La passion des bénévoles
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L'Amicale Jean Baptiste Salis, qui gère les installations de La Ferté
Alais, le musée et les ateliers, est une grande famille de passionnés
d'aviation. Le Meeting de la Pentecôte est pour ces bénévoles la
récompense d'une année de travail dans l'ombre et le cambouis, à
entretenir des merveilles, comme ce Blériot.
La piste aux étoiles
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La Ferté est très certainement l'endroit en France où l'on peut trouver
le plus de moteurs en étoile et de vieux avions. Au premier plan un NAF
N3N de l'US Navy et son cousin jaune, un Stearman. Plus loin, un Waco
des années 1930.
Laurel et Hardy
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C'est toi le gros et moi le petit, ou l'improbable rencontre d'un
minuscule Cri-Cri, bimoteur de poche, et d'un gros et placide monomoteur
Nord 3202.
L'avion géostationnaire
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Le Fieseler Storch (Cignogne) est un avion d'observation allemand, doté
d'ailes gigantesques qui lui confèrent d'extraordinaires qualités pour
le vol lent. Il décolle et atterrit en 30 mètres environ et peut voler à
50 km/h, ce qui veut dire que face à un vent équivalent, il vole à
l'arrêt. L'ancêtre de l'hélicoptère en quelque sorte.
L'avion torpilleur
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Venu de Suisse et peint aux couleurs de l'Aéronavale, le Grumman Avenger
est un avion embarqué, dont la mission est le torpillage et le
bombardement. L'Avenger est soudainement devenu célèbre en 1945, lorsque
cinq appareils de ce type ont disparu au large de la Floride, dans ce
qui constitue un épisode mémorable de la saga du Triangle des Bermudes.
Le Blériot n'a pas eu peur du vent
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Le vent a empêché le Blériot de voler le samedi. Mais son pilote a
décidé de braver les éléments le dimanche, pour que son avion puisse lui
aussi profiter de la fête. En moins de dix minutes de vol, le public a
pu assister à une magistrale leçon de pilotage, le frêle fuselage de
bambou se tordant à chaque rafale.
Le DC-3 de la Reine
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Ce superbe DC-3 a été remis en état à Dinard, où il était à l'abandon,
après avoir été basé en Angleterre. Il aurait été jadis l'avion
personnel de la Reine. Aujourd'hui, décoré aux couleurs militaires US,
il est donc en quelque sorte devenu un Skytrain (version militaire US du
DC-3).
Le Fauve de la RAF
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Une nouvelle décoration "bestiale" pour ce Spitfire Mk XIX, jadis
reconnaissable à ses hélices contrarotatives et à sa couleur bleu
pétrole. Il n'a plus qu'une seule hélice, à cinq pales toutefois, mais
est toujours aussi puissant.
Les trois stars
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Cette année, La Ferté proposait une innovation au public : le vol de
tous les avions, pour clôturer le meeting, comme on le fait à Duxford.
Et dans le premier box de trois avions, le meilleur de la technologie de
la fin de la guerre : un anglais, le Spitfire MK XIX, un
américano-britannique, le Mustang motorisé par RR et un allemand, le FW
190.
Le frelon vert
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Même s'il s'agit d'une adaptation d'un T6, ce Zéro est très
spectaculaire dans le ciel. Il était accompagné cette année d'un autre
T6/Zéro, blanc celui là.
Le Mustang prend l'air
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Particulièrement soigné sur le plan aérodynamique, le Mustang est beau
sous tous les angles, avec son fuselage fin et galbé, tracté par une
monstrueuse hélice quadripale.
Léon et son Focke-Wulf ont volé
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L'an dernier, les spectateurs sont repartis un peu frustrés du meeting :
le FW-190, qui en était la vedette, n'avait pas volé, à cause d'un
problème de train d'atterrissage. Cette année, le monstre de 1800 ch et
Marc "Léon" Mathis, son pilote charismatique, ont enfin déplié leurs
ailes.
Le prestige de la Marine
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Une arrivée remarquée des marins, avec un box composé de deux Rafale M
et de deux Super Etendard Modernisés, précédant un Grumman E-2 Hawkeye.
Le Rafale déchire le ciel
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Superbe attitude du Rafale de l'Armée de l'air durant sa présentation
solo, en fin de meeting.
Les débuts du mythe
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Le Spitfire Mk V est l'un des premiers modèles de la lignée. Il
participera à la Bataille d'Angleterre en 1940, équipé d'un Rolls Royce
Merlin de 1460 ch.
Le Skyraider se prend pour un jeune homme
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Décollage spectaculaire pour le lourd Douglas Skyraider, bombardier
équipé d'un monumental moteur à pistons de 2700 ch. Il porte les
couleurs du porte avion USS Saratoga.
La guerre, ou presque
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Cette année, l'équipe pyrotechnique s'est encore distinguée. Mais il est
vrai que beaucoup de films de guerre ont été tournés sur le plateau de
Cerny.
Le Spitfire de Staline
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Petit, léger et ultra maniable, le Yak 3 est un avion particulièrement
efficace à basse et moyenne altitude. Il est la démonstration du savoir
faire soviétique en termes de commandes de vol, de simplicité et de
capacité opérationnelle dans toutes les conditions. Il était surnommé le
"Moustique".
Le Spit Mk V de Sir Stephen Grey
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Ce casque blanc est célèbre : c'est celui de Sir Stephen Grey,
richissime businessman, infatigable collectionneur d'avions et pilote
émérite. Sa "Fighter Collection" est la plus importante collection de
warbirds d'Europe et Flying Legends, qu'il organise chaque année à
Duxford, le plus beau meeting d'avions à hélices du monde.
Les SEM en patrouille
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Deux Super Etendards Modernisés en formation serrée virent au dessus de
La Ferté. Après leur démonstration en vol, ils regagneront leur base en
Bretagne.
Les stores vénitiens
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Cette année le temps a été superbe, presque trop chaud. Heureusement,
dans le ciel, trois Fokker Dreidecker (triplans) faisaient de leur mieux
pour filtrer les rayons du soleil.
Le T6 de la Navy
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Moins de T6 à La Ferté, depuis que deux d'entre eux ont été transformés
en Zero. Mais la qualité demeure, témoin ce superbe exemplaire aux
couleurs de la Navy.
Le taxi de l'Amiral
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Le Nord 1100 est de conception allemande, puisqu'il découle directement
du Messerschmitt Bf 108. C'est un avion de liaison, fréquemment utilisé
dans la Marine d'après guerre et jusque dans les années 1960 pour
transporter le commandement d'un site militaire à un autre.
Le tonneau volant
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C'est vrai qu'il n'est pas beau et que son moteur cogne comme un marteau
piqueur, mais le Polikarpov I-16, apporta un certain nombre
d'innovations à sa sortie, dans les années 1930. Et son comportement à
basse altitude était exceptionnel. Le spécialiste de Polikarpov le plus
connu en France est... le chanteur Herbert Léonard, ancien journaliste
aéronautique.
Le tracteur des Soviets
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Encore un avion rustique en provenance de l'ex-URSS. L'Antonov An-2Falcon 7X est
sans doute plus proche du cheval de trait que du . Mais le 7X
ne sera jamais produit à 18 000 exemplaires, ne servira jamais à
transporter du bétail, ne sera pas transformé en hydravion, ni en
bombardier à eau, en transport de troupes ou de parachutistes. Une vraie
mule à tout faire.
L'oeil des chasseurs
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Le Hawkeye est l'œil de faucon des chasseurs embarqués. Sa définition
tient en une équation complexe. Il faut qu'il soit grand (25 m
d'envergure et 23 tonnes) pour emporter des systèmes radar et trois
opérateurs pour les gérer, puissant (2 x 5100 ch) pour décoller d'un
porte-avions et tout petit pour y apponter sur une piste de moins de 100
mètres.
L'ouragan fond sur sa proie
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Héros valeureux de la Bataille d'Angleterre où il compta beaucoup plus
de victoires que le Spitfire, le Hawker Hurricane (ouragan) fut le
premier chasseur monoplan de le RAF. Moins brillant que le Spit, ses
principales qualités étaient l'homogénéité, la simplicité de
construction, et... le fait qu'il n'avait pas vraiment de point faible.
Normandie Niemen
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Ce Yak 11 décoré aux couleurs du Normandie Niemen est un classique de La
Ferté. Petit et tonique, il est le parfait exemple du savoir faire des
russes en matière d'avions à l'époque.
Panorama sur les absents
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Prise de l'intérieur du hangar, cette photo cadre les deux grands
absents de l'édition 2010 : le B-17 Pink Lady, dont on ne connaît pas
l'avenir, et le Corsair qui devrait bientôt sortir de grande visite et
devrait être opérationnel l'année prochaine.
R4118, l'avion historique
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Pour célébrer le 70e anniversaire de la Bataille d'Angleterre, les
organisateurs de La Ferté ont invité un avion exceptionnel, puisque
considéré comme l'appareil de chasse "le plus historique" à avoir
survécu à la Seconde Guerre Mondiale. Le R4118 a effectué 49 missions de
combat et a abattu 5 avions ennemis.
Ravitaillement en vol
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Superbe démonstration de ravitaillement entre deux Super Etendard, le
premier, appelé la "Nounou" étant équipé d'un réservoir spécifique.
Cette opération est parfois nécessaire lorsqu'un avion arrive de mission
"court en pétrole" et doit se doter d'une quantité de carburant
suffisante pour sécuriser son appontage.
Retraite ou convalescence ?
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Parmi les conversations entendues, beaucoup s'interrogeaient sur
l'avenir de Pink Lady. Le B-17 s'est posé à La Ferté, d'où il lui sera
difficile de repartir, du fait de la longueur de la piste. Va-t-il être
entièrement restauré, durant plusieurs années ? Ou est-ce le début de sa
retraite définitive ? Le mystère demeure.
Six ailes de plus à La Ferté
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Cette année, un nouveau Fokker triplan a enrichi un cheptel déjà riche
de deux unités. Et un Dreidecker, ce ne sont pas moins de six ailes de
plus dans le hangar.
Spitfire, version ultime
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Le Spitfire Mk XIX est équipé du monstrueux moteur Rolls Royce Griffon
de 37 litres de cylindrée, donné pour 2100 HP environ. Il s'agit de
l'une des dernières versions du Spitfire.
160 kg, pilote compris
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Equipé de deux moteurs de tronçonneuse (15 cv), le Cri-Cri est le plus
petit avion bimoteur du monde. Il ne pèse à vide que 85 kg environ, ce
qui ne l'empêche pas d'être à la fois rapide, maniable et adapté à la
voltige.
Tôle ondulée
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Tante JU, le cultissime Junkers 52 trimoteur entièrement revêtu de tôle
ondulée, ressemble autant à un hangar qu'à un avion. L'avion
photographié assure en plus le rôle de support publicitaire pour un
fabricant de bagages en... tôle emboutie. Esprit de famille ou syndrome
de Stockholm ?
Toutes voiles dehors
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Une arrivée à très basse vitesse pour simuler un appontage, toutes
"traînées" dehors (trains, crosse, volets) et le Hawkeye remet les gaz
dans le grondement de ses deux turbopropulseurs de 5100 ch. Un grand
moment du meeting.
Canotier et orgue de barbarie
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Devant la rangée d'avions les plus anciens (antérieurs aux années 1920),
le public peut écouter un orgue de barbarie. Le petit monde de La Ferté
Alais regorge de rencontres improbables.
Cette année, l'Amicale Jean-Baptiste Salis s'est chargée de
l'organisation de ce fabuleux meeting aérien. Situé sur le plateau de
Cerny à la Ferté Alais, à une cinquantaine de kilomètres de Paris,
l'événement a réuni une centaine d'avions : répliques d'époque, avions
militaires... Durant deux jours, le public a pu assister à un ballet
d'avions de collection à couper le souffle.
"J'ai voulu m'amuser en associant
pilotage et photo"
Pascal Le Fichant,
pilote-photographe et chasseur de têtes dans la vie de tous les jours,
nous a fourni un superbe reportage. Il s'est fait connaître en 2002
lorsqu'il a publié près de 15 000 photos du littoral français. Passionné
par les avions autant que par la photographie, il ne manque aucun
rassemblement aéronautique.Qu'est-ce qui est premier chez vous : la passion
de l'avion ou celle de la photo ?
Chronologiquement, j'ai commencé par piloter.
Au bout d'un certain nombre d'allers-retours sous pilote automatique
entre Paris et la Bretagne où je me rends régulièrement, le temps m'a
paru long. Alors, pour avoir un peu plus d'occupation, j'ai emprunté un
appareil photo. A 40 ans, on peut parler de vocation tardive…
Je me suis rapidement pris au jeu : sans autre arrière pensée que de
m'amuser un peu, en associant pilotage et photo, j'ai imaginé " France
vue sur mer ", un projet à la fois ambitieux et compatible avec mes
capacités de photographe débutant. L'objectif était de survoler et de
photographier la totalité du littoral français. Quelques mois plus tard,
après 54 heures de vol et 15000 photos, la mission était accomplie. Les
photos ont été mises en ligne et ont donné lieu à un premier livre. Le
site [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] compte aujourd'hui plus de 2,5 millions de
visiteurs par an. D'autres projets ont été réalisés depuis, concrétisés
par 6 sites internet et un deuxième livre.
Techniquement comment faites-vous pour prendre
vos photos ? Quel appareil ? Qui pilote l'avion ?
Si j'ai pris mes premiers clichés en
argentique, le nombre de photos nécessaires à la réalisation des projets
m'a conduit à utiliser un reflex numérique professionnel.
L'investissement de départ est supérieur mais ensuite les possibilités
sont presque illimitées (connexion d'un GPS pour localiser les prises de
vues, stockage informatique, flexibilité des fichiers électroniques
pour réaliser les sites internet, etc…). Bien sûr, nous sommes très
attentifs à la sécurité et je suis accompagné d'un pilote expérimenté
qui gère le vol pendant que je prends les photos.
Quand avez-vous appris à piloter ? Est-ce une
passion accessible au plus grand nombre ?
Encore une vocation tardive : un ami qui
prenait des leçons de pilotage m'a convaincu d'essayer. Nous étions en
1998 et j'avais 36 ans. J'ai passé mon brevet de pilote moins de 8 mois
après, ce qui est assez rapide lorsqu'on a une activité professionnelle.
Contrairement à ce que j'imaginais, ce n'est pas très difficile
d'apprendre à piloter. Il faut s'inscrire dans un aéroclub ou dans une
école de pilotage. Une bonne entente avec l'instructeur qui assurera la
formation est essentielle. La partie théorique nécessite un peu de
bachotage. La pratique comprend des tours de piste (décollages et
atterrissages), des vols de navigation (avec instructeur, puis en solo)
et des manœuvres d'urgence et de sécurité. L'enseignement est beaucoup
plus rigoureux que l'apprentissage de la conduite automobile et les
avions suivent un programme d'entretien obligatoire. En conséquence,
l'avion est un moyen de transport bien plus sûr que la voiture. Bien
sûr, piloter à un coût mais il est tout à fait possible d'étaler sa
formation dans le temps, en fonction des moyens dont on dispose.
| [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] |
| La Patrouille de France en plein vol |
vos photos ne sont pas votre métier. Comment faites vous pour concilier
votre vie professionnelle avec vos prises de vue ?
J'ai la chance d'exercer un métier qui me plaît
beaucoup. Je suis chasseur de têtes et dirige le cabinet de recrutement
" Première Ligne " que j'ai créé il y a une douzaine d'années. Au
cabinet les choses sont claires : la priorité est donnée au travail, les
photos et l'avion restant des loisirs. J'ai ainsi annulé un projet
photo l'an dernier pour privilégier mon travail.
C'est pourtant une des collaboratrices du cabinet, Nathalie Porcher, qui
m'épaule dans la gestion des projets. Elle a également signé les textes
du livre " Iles de France, entre ciel et mer ".
Mes projets de photos ont non seulement été bien accueillis par les
clients du cabinet mais nous ont également permis de développer de
nouveaux contacts professionnels, en particulier dans les secteurs
aéronautique et high-tech.
Vous avez conçu des sites web très riches pour
présenter vos photos. Quel est votre objectif ? Est-il possible pour le
grand public d'acquérir certaines de vos photos ?
Quand j'ai démarré en 2003, je voulais
seulement me faire plaisir. Aujourd'hui, avec 6 sites (20000 photos en
ligne) et surtout plus de 3 millions de visiteurs par an et 35 millions
de pages vues, la situation est un peu différente. 2007 devrait être une
année de grands travaux, avec un remodelage général de l'existant et la
mise en ligne de 4 nouveaux projets totalement nouveaux (10000 photos
en tout). La barre des 5 millions de visiteurs annuels devrait bientôt
être atteinte.
" France vue sur mer ", paru en 2004, a probablement été le premier
livre conçu comme le produit dérivé d'un site internet. Il s'est très
bien vendu, tout comme " Iles de France ", paru l'année suivante. Je
cherche aujourd'hui un éditeur suffisamment réactif et efficace pour
sortir un livre par an, en cohérence avec l'actualité de mes projets.
Par ailleurs, les visiteurs des sites ont accès gratuitement à la
totalité des photos. Ils peuvent choisir et commander des tirages de
celles qui leur plaisent.
Concernant
spécifiquement les photos que vous avez prises de la PAF, comment
avez-vous obtenu les autorisations ? Comment avez-vous fait pour
obtenir une telle impression de proximité ? Les prises de vue était-elle
dangereuses ?
En tant que pilote, j'ai eu la possibilité d'avoir accès au parking et
aux avions de la Patrouille. Une fois du " bon côté des barrières ", il
m'a été facile d'expliquer mes souhaits. Il faut aussi savoir que la
Patrouille de France exerce avant tout une activité de promotion de
l'Armée de l'Air. Ses personnels sont donc plutôt accessibles.
L'originalité a été de réaliser un reportage centré sur les mécaniciens,
alors qu'habituellement ce sont les pilotes qui sont sollicités. J'ai
essayé d'être proche de leur travail en évitant de les gêner. Ils ont
été très coopératifs. Lorsque le site a été mis en ligne, ils m'ont
envoyé un mail très chaleureux. C'est un très bon souvenir.
En ce qui concerne la prise de vue du décollage en formation serrée,
j'étais à 50 mètres de la piste, accompagné d'un pompier. Ma sécurité
était totalement assurée. L'effet de proximité est dû à l'utilisation
d'un téléobjectif qui écrase les plans.
| [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] |
L'île de Glenan  Pascal Le Fichant |
bretonnes. D'où vient votre passion des bords de
mer et de la Bretagne en particulier ? N'y a-t-il pas des restrictions
en vol qui empêchent de survoler certaines zones ? Quels sont les coins
de France qui vous paraissent les plus magnifiques ?
Le projet de photos des îles est le prolongement logique des photos de
Francevuesurmer qui couvraient l'ensemble du littoral. Mes origines
bretonnes ne sont bien entendu pas étrangères à mon attrait pour la
géographie côtière. Globalement, j'ai pu survoler et photographier la
quasi-totalité des côtes, à l'exception des sites militaires (Cherbourg,
Brest et Toulon) et des sites nucléaires.
Tout chauvinisme mis à part, c'est vrai que la côte bretonne, du nord en
particulier, est l'un des plus beaux endroits de notre pays. Méconnue
et discrète, l'île d'Ouessant est sans doute ma préférée, parce qu'elle
est la plus extrême, avec des tempêtes terribles, des paysages sauvages
et peu de tourisme. Elle est habitée par de vrais gens de mer, modestes,
authentiques et courageux. Mais je suis aussi tombé amoureux de la
façade ouest de la Corse, extraordinaire sur toute sa longueur, avec des
montagnes qui plongent dans la mer.
» oui madame !
» ça pique !!!
» C’est mathématiquement, philosophiquement idiot !
» Le saviez-vous?Au 19ème siècle, la cocaïne était utilisée pour traiter la dépression et les maux de dents !
» gentil toutou
» oh oui !
» bon appétit
» Le saviez-vous?La reconnaissance de soi chez les animaux
» la méprise
» oh oui !
» la dictée
» Le saviez-vous?Le détenteur du record du monde de tir à l’arc n’a pas de bras !
» heureusement qu'elle est la !
» dessous de table !
» c'est très bien
» Le saviez-vous? La plus petite guitare du monde a la taille d’un globule rouge !
» affreux !!!
» le marque-pages
» merci du conseil
» Le saviez-vous?En 2008, une plage a été volée en Jamaïque, tout le sable a été dérobé !
» coooooool
» bonne question !
» chère Dr
» Le saviez-vous?Au 19ème siècle, en Grande-Bretagne, une tentative de suicide était punie par pendaison