par Environnement : Les Centrales Nucléaires
La France : 1er parc nucléaire d'Europe
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Les centrales
nucléaires se trouvent postées près des grands fleuves français afin de
refroidir leurs installations.
Avec ses 58 réacteurs répartis sur 19 centrales,
la France se classe au premier rang du parc nucléaire européen
et en deuxième position au monde derrière les Etats-Unis, qui
comptabilisent 104 réacteurs nucléaires. 76,9%
de la production d'électricité en France provient du nucléaire.
Mais celui-ci ne représente que 17% de l'énergie totale française.
Tour d'horizon des 19 centrales nucléaires françaises encore en
activité.
Centrale nucléaire de Belleville
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Centrale de Belleville by-night.
Cette centrale de Belleville est implantée à Léré dans le département
du Cher. Construit en 1980, cet établissement nucléaire a été mis
en service en 1988-1989. Doté de deux Réacteurs à Eau
Pressurisé (REP) d'une puissance de 1 300 mégawatts (MW), le
site de Belleville a produit en 2008, selon EDF, près de 16,03
milliards de KWh soit 4% de la production nationale
d'électricité d'origine nucléaire. Le site n'a pas été choisi au
hasard. La proximité de la Loire permet ainsi de pomper l'eau nécessaire
au refroidissement des installations. D'après l'Agence internationale
d'énergie atomique (AIEA), le site ne devrait pas cesser son activité
avant 2025.
Nombre de réacteurs
REP : 2
Mise en service :
1988-1989
Production d'électricité par an : 16,03 TWh
Puissance : 2
620 kWh
Arrêt d'activité du site prévu :
2025-2030
Centrale nucléaire de Blayais
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La centrale nucléaire de Blayais couvre 1,5 fois les besoins en
électricité de sa région.
Située à 60 km de Bordeaux, sur l'estuaire de la Gironde, la centrale
nucléaire de Blayais s'étend sur une superficie de 8 000
hectares au cœur même d'un marais. Cette centrale fonctionne
avec 4 REP de 900 MW de puissance. Les eaux de la
Gironde, prélevées via des pompes sous-marines, refroidissent les
réacteurs. Mise en service le 21 juin 1981, la
centrale alimente la région Aquitaine en électricité d'origine
nucléaire. En 2008, elle a produit 27,8 milliards de kWh
ce qui représente 1,5 fois les besoins annuels de sa région en
électricité. Fortement exposé à des risques d'inondations, le
site de Blayais devrait subir des travaux pour améliorer les protections
internes et externes
Nombre de
réacteurs : 4
Mise en service :
21 juin 1981
Production d'électricité par
an : 27.8 TWh
Puissance :
3 600 kWh
Arrêt de l'activité prévu :
2020-2025
Centrale nucléaire de Bugey
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Cette centrale emploie 1 200 personnes à l'année.
Cette centrale située à 40 km à l'est de Lyon emploie près de
1 200 personnes. Elle s'étend sur 100 hectares tout près du
Rhône. Le fleuve refroidit les réacteurs REP ; les tours
aéoréfrigérantes mesurent 128 mètres de haut. Le site
produit à l'année environ 25 milliards de kWh ce qui représente
à peu près 40% de la consommation en électricité de la région
Rhône-Alpes. Il faudrait 5,3 millions de tonnes de pétrole pour
satisfaire cette demande énergétique.
Nombre
de réacteurs : 4
Mise en service
: 15 avril 1972
Production
d'électricité par an : 26 TWh
Puissance
: 3 724 MW
Arrêt d'activité du
site prévu : trois réacteurs arrêtés entre 2010-2020 et le
dernier entre 2020-2025
Centrale nucléaire de Cattenom
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Cattenom est ainsi la 7e centrale au monde.
Le centre nucléaire de production électrique (CNPE) de Cattenom est
un site nucléaire situé non loin des frontières allemandes et
luxembourgeoises, à 5 km de Thionville en Lorraine.
La centrale est dotée de quatre puissants réacteurs de 1 300 MW
chacun. Chaque année, ils produisent 35 milliards de KWh
ce qui correspond à environ 8% de la production nationale d'électricité
d'EDF. Cattenom est ainsi la 7e centrale au monde La
Moselle alimente en eau la centrale de manière à refroidir les
réacteurs. Le lac artificiel de Mirgenbarch (Cattenom) et le lac du
vieux-Pré (Vosges) apportent aussi de l'eau pour les tours
aéroréfrigérantes.
Nombre de réacteurs :
4
Mise en service : 1987-1992
Production d'électricité par an : 35
TWh
Puissance : 5 448 MW
Arrêt d'activité du site prévu : deux
entre 2025-2030 et deux autres après 2030
Centrale nucléaire de Chinon
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Les tours de réfrigération ne dépassent pas 28 mètres de haut.
Il n'y a pas que le vin qui fasse la renommée de la ville de Chinon !
En bordure de la Loire, la centrale nucléaire a été implantée au milieu
du Parc Naturel Régional Loire-Anjou-Touraine, à 50 km de Tours. En
2008, elle a produit avec ses quatre réacteurs REP de 900 MW de
puissance plus de 24 milliards de KWh. L'une des spécificités
de cet édifice qui emploie 1 281 personnes est la hauteur de ses tours
de réfrigération : elles ne dépassent pas 28 mètres de haut. En
octobre 2002, un rapport de l'Autorité de sûreté nucléaire a mis en
exergue la fragilité du système de refroidissement du réacteur en cas de
séisme dépassant une magnitude de 4 sur l'échelle de Richter.
Nombre de réacteurs : 4
Mise en service : 1984
Production d'électricité par an : 24 TWh
Puissance : 3 816 MW
Arrêt d'activité du site prévu : entre
2020-2030
Centrale nucléaire de Chooz
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En 2009, Chooz B, seule partie en activité, a produit 16,42 milliards de
KWh soit 5% de la production annuelle française.
Au bord de la Meuse, la centrale nucléaire de Chooz s'érige entre
Charleville-Mézières (France) et Dinant (Belgique). Ce site se divise en
deux centrales : Chooz A et Chooz B. Le site Chooz A
est actuellement en cours de démantèlement. Dotée du premier réacteur de
type REP, la centrale a été arrêtée dès octobre 1991. Le démantèlement
devrait se poursuivre jusqu'en 2020-2025. Le site Chooz B est,
quant à lui, équipé de deux REP de 1 450 MW de
puissance. Ces deux premières unités sont les précurseurs du
projet de réacteur pressurisé européen ou EPR. Cette nouvelle
technologique devrait permettre une meilleure sécurité du site, une
analyse et un diagnostic rapide.
Nombre de
réacteurs : 2
Mise en service :
1996-1997 pour Chooz B
Production
d'électricité par an : 16,42 TWh
Puissance
: 2 900 MW
Arrêt d'activité du
site prévu : Après 2030
Centrale nucléaire de Civaux
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D'après EDF, ce site dispose de réacteurs, de turbines et de salles de
commande les plus modernes de tout le parc nucléaire français.
Etendue sur une superficie de 148 hectares sur la rive droite du
Rhône, la centrale de Cruas-Meysse (Ardèche) produit grâce à ses
quatre réacteurs de typer REP de 900 MW chacun près de 500 milliards de
KWH depuis sa mise en service en avril 1983. En une année, le
site produit environ 40% de la consommation en électricité de la région
Rhône-Alpes. Ce site a malheureusement fait les gros titres des
journaux avec plusieurs incidents : en 1999, une évacuation du personnel
avait été ordonnée suite à des dégazages radioactifs. En 2004, du
tritium, un élément radioactif, a été retrouvé dans des prélèvements
effectués dans les nappes phréatiques. Dernière défaillance en
date : un problème de refroidissement d'un des quatre réacteurs en
décembre 2009.
Mise en service : avril 1983
Production d'électricité par an : 24
TWh
Puissance : 3 600 MW
Arrêt d'activité du site prévu :
2020-2025
Centrale nucléaire de Dampierre
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La centrale a connu quelques défaillances ces dernières années.
En activité depuis le 23 mars 1980, ces quatre unités de production
de 900 MW de puissance chacun génèrent chaque année 24 milliards
de KWh d'électricité soit 5% de la production nationale et 7 à 10 fois
la consommation du Loiret. Cette centrale vieillissante a
connu des incidents relevés par différents rapport de l'ASN. Le 2 avril
2001, un employé a effectué une mauvaise manipulation qui provoqua un
déchargement du cœur du réacteur n°4. Autre fait marquant : EDF
a déclenché un plan d'urgence dans la nuit du 9 au 10 avril 2007.
Un générateur de secours a permis d'alimenter le réacteur n°3 privé de
son système d'alimentation extérieur. Cette défaillance a réclamé des
semaines d'arrêt de ce réacteur.
Nombre de
réacteurs : 4
Mise en service :
mars 1980
Production d'électricité par an : 24 TWh
Puissance : 3
600 MW
Arrêt d'activité du site prévu :
2020-2025
Centrale nucléaire de Cruas
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L'Autorité de
sûreté nucléaire (ASN) a épinglé, dans un rapport daté de 2007, la
centrale nucléaire sur un relâchement dans sa rigueur d'exploitation.
Etendue sur une superficie de 148 hectares sur la rive droite du
Rhône, la centrale de Cruas-Meysse (Ardèche) produit grâce à ses
quatre réacteurs de typer REP de 900 MW chacun près de 500 milliards de
KWH depuis sa mise en service en avril 1983. En une année, le
site produit environ 40% de la consommation en électricité de la région
Rhône-Alpes. Ce site a malheureusement fait les gros titres des
journaux avec plusieurs incidents : en 1999, une évacuation du personnel
avait été ordonnée suite à des dégazages radioactifs. En 2004, du
tritium, un élément radioactif, a été retrouvé dans des prélèvements
effectués dans les nappes phréatiques. Dernière défaillance en
date : un problème de refroidissement d'un des quatre réacteurs en
décembre 2009.
Nombre de réacteurs :
4
Mise en service : avril 1983
Production d'électricité par an : 24
TWh
Puissance : 3 600 MW
Arrêt d'activité du site prévu :
2020-2025
Centrale nucléaire de Dampierre
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La centrale a connu quelques défaillances ces dernières années.
En activité depuis le 23 mars 1980, ces quatre unités de production
de 900 MW de puissance chacun génèrent chaque année 24 milliards
de KWh d'électricité soit 5% de la production nationale et 7 à 10 fois
la consommation du Loiret. Cette centrale vieillissante a
connu des incidents relevés par différents rapport de l'ASN. Le 2 avril
2001, un employé a effectué une mauvaise manipulation qui provoqua un
déchargement du cœur du réacteur n°4. Autre fait marquant : EDF
a déclenché un plan d'urgence dans la nuit du 9 au 10 avril 2007.
Un générateur de secours a permis d'alimenter le réacteur n°3 privé de
son système d'alimentation extérieur. Cette défaillance a réclamé des
semaines d'arrêt de ce réacteur.
Nombre de
réacteurs : 4
Mise en service :
mars 1980
Production d'électricité par an :
24 TWh
Puissance : 3
600 MW
Arrêt d'activité du site prévu :
2020-2025
Centrale nucléaire de Fessenheim
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70% de la consommation d'électricité en Alsace est assurée chaque année
via la centrale de Fessenheim.
Longeant le grand canal d'Alsace, la centrale de Fessenheim se
localise à 20 km au nord de la ville de Mulhouse. Doté de 2 réacteurs
ERP de 900 MW, le site a produit en l'espace de trente ans
d'activité près de 320 milliards de KWh. Fessenheim
est le plus vieux site du parc nucléaire français. Deux
rapports de L'ASN datant des années 70 évaluaient sa durée de vie, en
toute sécurité, à 40 ans. Pourtant d'autres centrales de ce genre dans
le monde montrent un très bon vieillissement de l'infrastructure et
poussent davantage le report de fermeture de Fessenheim. Une décision
qui déclenche une salve de manifestations anti-nucléaire dans la région.
Nombre de réacteurs : 2
Mise en service : 1er janvier 1970
Production d'électricité par an : 10
tWh
Puissance : 1 800 MW
Arrêt d'activité du site
prévu :
2010-2020
Centrale nucléaire de Flamanville
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Ce site s'étend sur une superficie de 120 hectares dont la moitié est
grignotée sur la mer.
Postée à l'abri d'une falaise de granite de 70 m de haut, à 30 km au
sud-ouest de Cherbourg, non loin de l'usine de retraitement des déchets
de la Hague, la centrale de Flamanville occupe la place d'une
ancienne mine de fer sous-marine. Deux unités de
production de 1 300 MW délivrent, chaque année, 18 milliards de
kilowattheures sur le réseau électrique national. Flamanville
devrait accueillir le projet de réacteur pressurisé européen ou EPR.
Ce futur réacteur d'une puissance inégalée de 1 650 MW devait entrer en
service en 2012 mais sa construction accuse un retard de deux ans dixit
le journal Le Figaro en janvier 2010. Ce qui n'est rien par
rapport au chantier d'EPR en Finlande qui lui aura quatre ans de
retard !
Nombre de réacteurs : 2
Mise en service : 1986-1987
Production d'électricité par an : 18 TWh
Puissance : 2 600 MW
Arrêt d'activité du site prévu :
2025-2030 pour les REP
Centrale nucléaire de Golfech
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En juillet 2003, la centrale a continué à rejeter de l'eau trop chaude
dans la Garonne.
Implantées entre les villes d'Agen et de Toulouse sur les bords de la
Garonne, les deux unités de production de la centrale de
Golfech ont été respectivement mises en route en 1991 et 1994.
Ces réacteurs nucléaires à eau pressurisée affichent une puissance de
1 300 MW produisant une moyenne annuelle de 17,08 milliards de
KWH d'électricité pour l'année 2008. C'est l'équivalent de la
consommation électrique de la région Midi-Pyrénées. Le 13 et 14
juin 2003, lors de la canicule, la centrale de Golfech a rejeté pendant
plusieurs heures de l'eau trop chaude, se mettant ainsi en infraction.
Nombre de réacteurs : 2
Mise en service : 1991 et 1994
Production d'électricité par an : 17 TWh
Puissance : 2 600 MW
Arrêt d'activité du site : Après 2030
Centrale nucléaire de Gravelines
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Cette centrale
est la deuxième plus puissante d'Europe.
Troisième producteur d'énergie d'origine nucléaire dans le
monde, la centrale de Gravelines campe à près de 20 km de
Dunkerque et de Calais, dans le Nord. Doté de 6
réacteurs de type REP de 900 MW, ce site produit, chaque année, une
moyenne de 37,6 milliards de kilowattheures soit la
consommation annuelle en électricité de la région Nord-Pas-de-Calais.
Gravelines est le deuxième centrale la plus puissante d'Europe,
derrière Zaporijia, en Ukraine.
Nombre de
réacteurs : 6
Mise en service :
1985
Production d'électricité par an :
38 TWh
Puissance : 5 400 MW
Arrêt d'activité du site prévu :
2020-2025
Centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine
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La centrale
délivre un quart de la consommation par an en électricité de
l'Île-de-France
La centrale de Nogent-sur-Seine a élu domicile à 110 km au sud-est de
Paris, en Champagne-Ardennes. Le site est constitué de deux unités de
production, chacune comprenant un réacteur nucléaire de type REP
de 1 300 MW et d'une tour aéroréfrigérée de 165 m de haut.
La centrale délivre un quart de la consommation par an en
électricité de l'Île-de-France soit 16 milliards de KWh.
Les eaux de la Seine œuvrent au bon refroidissement des réacteurs. Plusieurs
inspections surprises de l'ASN en 2001 ont mis en lumière les
défaillance du site en termes de lutte contre un incendie. Quarante-cinq
minutes étaient nécessaires pour que l'équipe d'intervention arrive sur
les lieux.
Nombre de réacteurs :
2
Mise en service : 1988 et 1989
Production d'électricité par an :
16 TWh
Puissance : 2 600 MW
Arrêt d'activité du site prévu :
2025-2030
Centrale nucléaire de Paluel
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La centrale a
connu quelques avaries ces dernières années.
Les employés de la centrale de Peluel jouissent d'un panorama normand
avec vue imprenable sur la mer. Situé près de Fécamp et du Havre, ce
site arbore 4 réacteurs nucléaires à eau pressurisée de 1 300 MW
pour une production annuelle en 2008 de 37,2 milliards de KWh,
environ 7% de l'électricité total produite par EDF. La centrale a
connu quelques incidents dont les plus notables sont : l'arrivée massive d'algues dans les
filtres de la station de pompage du circuit de refroidissement
poussées par la tempête en Manche le 23 juin 2004. Résultat : les
réacteurs furent mis à l'arrêt. un
début d'incendie en septembre 2009 provoquant l'arrêt d'un
réacteur nucléaire.
Nombre de réacteurs :
4
Mise en service : 22 juin 1984
Production d'électricité par an :
37,2 TWh
Puissance : 5 200 MW
Arrêt d'activité du site prévu :
2020-2030
Centrale nucléaire de Penly
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Le site de
Penly a grignoté 70 hectares sur la mer.
En grignotant 70 hectares sur la mer, la centrale de Penly a pu
entrer en activité dès 1990. Ses deux réacteurs ERP de 1 300 MW
génèrent entre 17 et 20 milliards de kilowattheures d'électricité sur le
réseau national. Le site de Penly 1 et 2 va s'étendre
et accueillir un Penly 3. En janvier 2009, EDF a confirmé la
décision de construire un deuxième EPR sur le sol français après le site
de Flamanville.
Ce choix a provoqué une demande de débat
public auprès de la Commission nationale qui l'a acceptée. Il se déroule
actuellement depuis le 24 mars et se terminera le 24 juillet prochain.
Si ce débat accouche d'une souris, la construction de l'EPR devrait
commencer en 2012.
Nombre de réacteurs :
2
Mise en service : 4 mai 1990
Production d'électricité par an : entre
17 et 20 TWh
Puissance : 2 600
MW
Arrêt d'activité du site prévu :
2025-2030 pour l'un et après 2030 pour le second
Centrale nucléaire de Saint-Alban
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La centrale assure annuellement 12% de la consommation en électricité de
la région Rhône-Alpes.
La centrale de Saint Alban est implantée en plein cœur de l'Isère, à
50 km au sud de la ville de Lyon. 12% de la consommation en électricité
de la région Rhône-Alpes, soit 16,5 milliards de KWh
sont produits par les deux immenses réacteurs de type REP situés en
bordure du Rhône. La centrale de Golfech n'a pas été la seule
au cours de la canicule de 2003 à rejeter de l'eau trop chaude dans le
fleuve qui la borde. L'ASN a indiqué sur son site web en août
2003 que le site de Saint-Alban a dépassé le seuil autorisé en termes de
température de rejet d'eau le 14 juillet de la même année.
Nombre de réacteurs : 2
Mise en service : 30 mars 1985
Production d'électricité par an : 17 TWh
Puissance : 2 600 MW
Arrêt d'activité du site prévu :
2025-2030
Centrale nucléaire de Saint-Laurent
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Des produits radioactifs sont stockés dans deux silos sur le site.
Située sur la rive gauche de la Loire, à équidistance d'Orléans et de
Blois, la centrale de Saint-Laurent-des-Eaux dispose de deux réacteurs
de la filière REP d'une puissance de 900 MW. Deux autres
réacteurs de type graphite-gaz sont actuellement en cours de
démantèlement ce qui n'est pas sans poser de problème. En effet,
l'Association nationale des centres locaux d'informations épingle la
mauvaise gestion des 2 000 tonnes de chemises graphites dans les deux
silos du site. Ces composés sont hautement radioactifs. En
2008, la centrale de Saint-Laurent a produit 13 millions de KWh.
Nombre de réacteurs : 2
Mise en service : 1969
Production d'électricité par an : 13 GWh
Puissance : 1 800 MW
Arrêt d'activité du site prévu :
2020-2025
Centrale nucléaire de Tricastin
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Sa production
annuelle moyenne s'élève à 25 milliards de kilowattheures.
2008 : anus horibilis pour le site de Tricastin. Outre les
incidents répertoriés à la centrale, ce site implanté au sud de la
Drôme, sur la rive droite du canal de dérivation du Rhône, a connu une fuite
d'uranium lors d'un nettoyage de cuve. Une filiale
d'Areva, la Socatri, a annoncé officiellement que 224 kg d'uranium ont
débordé et que 74 kg auraient atteint le Lauzon et la rivière de
la Gaffière.
Nombre de réacteurs
: 4
Mise en service :
1er décembre 1980
Production d'électricité
par an : 25 GWh
Puissance :
3 600 Mw
Arrêt d'activité du site prévu :
2020-2025
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Répartition géographique des sites nucléaires en Europe.
La France est le pays d'Europe qui produit le plus d'électricité
d'origine nucléaire. A l'heure des énergies renouvelables, notre pays
serait dans l'incapacité de assurer les besoins énergétiques en se
passant du nucléaire. Un constat qui est loin de ravir les défenseurs de
l'environnement du zéro nucléaire !
Lorsque l'on regarde cette carte européenne, on se rend compte qu'un nouveau "tchernobyl" est possible dans n'importe quel endroit d'Europe !
La France : 1er parc nucléaire d'Europe
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Les centrales
nucléaires se trouvent postées près des grands fleuves français afin de
refroidir leurs installations.
Avec ses 58 réacteurs répartis sur 19 centrales,
la France se classe au premier rang du parc nucléaire européen
et en deuxième position au monde derrière les Etats-Unis, qui
comptabilisent 104 réacteurs nucléaires. 76,9%
de la production d'électricité en France provient du nucléaire.
Mais celui-ci ne représente que 17% de l'énergie totale française.
Tour d'horizon des 19 centrales nucléaires françaises encore en
activité.
Centrale nucléaire de Belleville
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Centrale de Belleville by-night.
Cette centrale de Belleville est implantée à Léré dans le département
du Cher. Construit en 1980, cet établissement nucléaire a été mis
en service en 1988-1989. Doté de deux Réacteurs à Eau
Pressurisé (REP) d'une puissance de 1 300 mégawatts (MW), le
site de Belleville a produit en 2008, selon EDF, près de 16,03
milliards de KWh soit 4% de la production nationale
d'électricité d'origine nucléaire. Le site n'a pas été choisi au
hasard. La proximité de la Loire permet ainsi de pomper l'eau nécessaire
au refroidissement des installations. D'après l'Agence internationale
d'énergie atomique (AIEA), le site ne devrait pas cesser son activité
avant 2025.
Nombre de réacteurs
REP : 2
Mise en service :
1988-1989
Production d'électricité par an : 16,03 TWh
Puissance : 2
620 kWh
Arrêt d'activité du site prévu :
2025-2030
Centrale nucléaire de Blayais
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La centrale nucléaire de Blayais couvre 1,5 fois les besoins en
électricité de sa région.
Située à 60 km de Bordeaux, sur l'estuaire de la Gironde, la centrale
nucléaire de Blayais s'étend sur une superficie de 8 000
hectares au cœur même d'un marais. Cette centrale fonctionne
avec 4 REP de 900 MW de puissance. Les eaux de la
Gironde, prélevées via des pompes sous-marines, refroidissent les
réacteurs. Mise en service le 21 juin 1981, la
centrale alimente la région Aquitaine en électricité d'origine
nucléaire. En 2008, elle a produit 27,8 milliards de kWh
ce qui représente 1,5 fois les besoins annuels de sa région en
électricité. Fortement exposé à des risques d'inondations, le
site de Blayais devrait subir des travaux pour améliorer les protections
internes et externes
Nombre de
réacteurs : 4
Mise en service :
21 juin 1981
Production d'électricité par
an : 27.8 TWh
Puissance :
3 600 kWh
Arrêt de l'activité prévu :
2020-2025
Centrale nucléaire de Bugey
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Cette centrale emploie 1 200 personnes à l'année.
Cette centrale située à 40 km à l'est de Lyon emploie près de
1 200 personnes. Elle s'étend sur 100 hectares tout près du
Rhône. Le fleuve refroidit les réacteurs REP ; les tours
aéoréfrigérantes mesurent 128 mètres de haut. Le site
produit à l'année environ 25 milliards de kWh ce qui représente
à peu près 40% de la consommation en électricité de la région
Rhône-Alpes. Il faudrait 5,3 millions de tonnes de pétrole pour
satisfaire cette demande énergétique.
Nombre
de réacteurs : 4
Mise en service
: 15 avril 1972
Production
d'électricité par an : 26 TWh
Puissance
: 3 724 MW
Arrêt d'activité du
site prévu : trois réacteurs arrêtés entre 2010-2020 et le
dernier entre 2020-2025
Centrale nucléaire de Cattenom
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Cattenom est ainsi la 7e centrale au monde.
Le centre nucléaire de production électrique (CNPE) de Cattenom est
un site nucléaire situé non loin des frontières allemandes et
luxembourgeoises, à 5 km de Thionville en Lorraine.
La centrale est dotée de quatre puissants réacteurs de 1 300 MW
chacun. Chaque année, ils produisent 35 milliards de KWh
ce qui correspond à environ 8% de la production nationale d'électricité
d'EDF. Cattenom est ainsi la 7e centrale au monde La
Moselle alimente en eau la centrale de manière à refroidir les
réacteurs. Le lac artificiel de Mirgenbarch (Cattenom) et le lac du
vieux-Pré (Vosges) apportent aussi de l'eau pour les tours
aéroréfrigérantes.
Nombre de réacteurs :
4
Mise en service : 1987-1992
Production d'électricité par an : 35
TWh
Puissance : 5 448 MW
Arrêt d'activité du site prévu : deux
entre 2025-2030 et deux autres après 2030
Centrale nucléaire de Chinon
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Les tours de réfrigération ne dépassent pas 28 mètres de haut.
Il n'y a pas que le vin qui fasse la renommée de la ville de Chinon !
En bordure de la Loire, la centrale nucléaire a été implantée au milieu
du Parc Naturel Régional Loire-Anjou-Touraine, à 50 km de Tours. En
2008, elle a produit avec ses quatre réacteurs REP de 900 MW de
puissance plus de 24 milliards de KWh. L'une des spécificités
de cet édifice qui emploie 1 281 personnes est la hauteur de ses tours
de réfrigération : elles ne dépassent pas 28 mètres de haut. En
octobre 2002, un rapport de l'Autorité de sûreté nucléaire a mis en
exergue la fragilité du système de refroidissement du réacteur en cas de
séisme dépassant une magnitude de 4 sur l'échelle de Richter.
Nombre de réacteurs : 4
Mise en service : 1984
Production d'électricité par an : 24 TWh
Puissance : 3 816 MW
Arrêt d'activité du site prévu : entre
2020-2030
Centrale nucléaire de Chooz
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En 2009, Chooz B, seule partie en activité, a produit 16,42 milliards de
KWh soit 5% de la production annuelle française.
Au bord de la Meuse, la centrale nucléaire de Chooz s'érige entre
Charleville-Mézières (France) et Dinant (Belgique). Ce site se divise en
deux centrales : Chooz A et Chooz B. Le site Chooz A
est actuellement en cours de démantèlement. Dotée du premier réacteur de
type REP, la centrale a été arrêtée dès octobre 1991. Le démantèlement
devrait se poursuivre jusqu'en 2020-2025. Le site Chooz B est,
quant à lui, équipé de deux REP de 1 450 MW de
puissance. Ces deux premières unités sont les précurseurs du
projet de réacteur pressurisé européen ou EPR. Cette nouvelle
technologique devrait permettre une meilleure sécurité du site, une
analyse et un diagnostic rapide.
Nombre de
réacteurs : 2
Mise en service :
1996-1997 pour Chooz B
Production
d'électricité par an : 16,42 TWh
Puissance
: 2 900 MW
Arrêt d'activité du
site prévu : Après 2030
Centrale nucléaire de Civaux
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D'après EDF, ce site dispose de réacteurs, de turbines et de salles de
commande les plus modernes de tout le parc nucléaire français.
Etendue sur une superficie de 148 hectares sur la rive droite du
Rhône, la centrale de Cruas-Meysse (Ardèche) produit grâce à ses
quatre réacteurs de typer REP de 900 MW chacun près de 500 milliards de
KWH depuis sa mise en service en avril 1983. En une année, le
site produit environ 40% de la consommation en électricité de la région
Rhône-Alpes. Ce site a malheureusement fait les gros titres des
journaux avec plusieurs incidents : en 1999, une évacuation du personnel
avait été ordonnée suite à des dégazages radioactifs. En 2004, du
tritium, un élément radioactif, a été retrouvé dans des prélèvements
effectués dans les nappes phréatiques. Dernière défaillance en
date : un problème de refroidissement d'un des quatre réacteurs en
décembre 2009.
Mise en service : avril 1983
Production d'électricité par an : 24
TWh
Puissance : 3 600 MW
Arrêt d'activité du site prévu :
2020-2025
Centrale nucléaire de Dampierre
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La centrale a connu quelques défaillances ces dernières années.
En activité depuis le 23 mars 1980, ces quatre unités de production
de 900 MW de puissance chacun génèrent chaque année 24 milliards
de KWh d'électricité soit 5% de la production nationale et 7 à 10 fois
la consommation du Loiret. Cette centrale vieillissante a
connu des incidents relevés par différents rapport de l'ASN. Le 2 avril
2001, un employé a effectué une mauvaise manipulation qui provoqua un
déchargement du cœur du réacteur n°4. Autre fait marquant : EDF
a déclenché un plan d'urgence dans la nuit du 9 au 10 avril 2007.
Un générateur de secours a permis d'alimenter le réacteur n°3 privé de
son système d'alimentation extérieur. Cette défaillance a réclamé des
semaines d'arrêt de ce réacteur.
Nombre de
réacteurs : 4
Mise en service :
mars 1980
Production d'électricité par an : 24 TWh
Puissance : 3
600 MW
Arrêt d'activité du site prévu :
2020-2025
Centrale nucléaire de Cruas
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L'Autorité de
sûreté nucléaire (ASN) a épinglé, dans un rapport daté de 2007, la
centrale nucléaire sur un relâchement dans sa rigueur d'exploitation.
Etendue sur une superficie de 148 hectares sur la rive droite du
Rhône, la centrale de Cruas-Meysse (Ardèche) produit grâce à ses
quatre réacteurs de typer REP de 900 MW chacun près de 500 milliards de
KWH depuis sa mise en service en avril 1983. En une année, le
site produit environ 40% de la consommation en électricité de la région
Rhône-Alpes. Ce site a malheureusement fait les gros titres des
journaux avec plusieurs incidents : en 1999, une évacuation du personnel
avait été ordonnée suite à des dégazages radioactifs. En 2004, du
tritium, un élément radioactif, a été retrouvé dans des prélèvements
effectués dans les nappes phréatiques. Dernière défaillance en
date : un problème de refroidissement d'un des quatre réacteurs en
décembre 2009.
Nombre de réacteurs :
4
Mise en service : avril 1983
Production d'électricité par an : 24
TWh
Puissance : 3 600 MW
Arrêt d'activité du site prévu :
2020-2025
Centrale nucléaire de Dampierre
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La centrale a connu quelques défaillances ces dernières années.
En activité depuis le 23 mars 1980, ces quatre unités de production
de 900 MW de puissance chacun génèrent chaque année 24 milliards
de KWh d'électricité soit 5% de la production nationale et 7 à 10 fois
la consommation du Loiret. Cette centrale vieillissante a
connu des incidents relevés par différents rapport de l'ASN. Le 2 avril
2001, un employé a effectué une mauvaise manipulation qui provoqua un
déchargement du cœur du réacteur n°4. Autre fait marquant : EDF
a déclenché un plan d'urgence dans la nuit du 9 au 10 avril 2007.
Un générateur de secours a permis d'alimenter le réacteur n°3 privé de
son système d'alimentation extérieur. Cette défaillance a réclamé des
semaines d'arrêt de ce réacteur.
Nombre de
réacteurs : 4
Mise en service :
mars 1980
Production d'électricité par an :
24 TWh
Puissance : 3
600 MW
Arrêt d'activité du site prévu :
2020-2025
Centrale nucléaire de Fessenheim
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70% de la consommation d'électricité en Alsace est assurée chaque année
via la centrale de Fessenheim.
Longeant le grand canal d'Alsace, la centrale de Fessenheim se
localise à 20 km au nord de la ville de Mulhouse. Doté de 2 réacteurs
ERP de 900 MW, le site a produit en l'espace de trente ans
d'activité près de 320 milliards de KWh. Fessenheim
est le plus vieux site du parc nucléaire français. Deux
rapports de L'ASN datant des années 70 évaluaient sa durée de vie, en
toute sécurité, à 40 ans. Pourtant d'autres centrales de ce genre dans
le monde montrent un très bon vieillissement de l'infrastructure et
poussent davantage le report de fermeture de Fessenheim. Une décision
qui déclenche une salve de manifestations anti-nucléaire dans la région.
Nombre de réacteurs : 2
Mise en service : 1er janvier 1970
Production d'électricité par an : 10
tWh
Puissance : 1 800 MW
Arrêt d'activité du site
prévu :
2010-2020
Centrale nucléaire de Flamanville
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Ce site s'étend sur une superficie de 120 hectares dont la moitié est
grignotée sur la mer.
Postée à l'abri d'une falaise de granite de 70 m de haut, à 30 km au
sud-ouest de Cherbourg, non loin de l'usine de retraitement des déchets
de la Hague, la centrale de Flamanville occupe la place d'une
ancienne mine de fer sous-marine. Deux unités de
production de 1 300 MW délivrent, chaque année, 18 milliards de
kilowattheures sur le réseau électrique national. Flamanville
devrait accueillir le projet de réacteur pressurisé européen ou EPR.
Ce futur réacteur d'une puissance inégalée de 1 650 MW devait entrer en
service en 2012 mais sa construction accuse un retard de deux ans dixit
le journal Le Figaro en janvier 2010. Ce qui n'est rien par
rapport au chantier d'EPR en Finlande qui lui aura quatre ans de
retard !
Nombre de réacteurs : 2
Mise en service : 1986-1987
Production d'électricité par an : 18 TWh
Puissance : 2 600 MW
Arrêt d'activité du site prévu :
2025-2030 pour les REP
Centrale nucléaire de Golfech
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En juillet 2003, la centrale a continué à rejeter de l'eau trop chaude
dans la Garonne.
Implantées entre les villes d'Agen et de Toulouse sur les bords de la
Garonne, les deux unités de production de la centrale de
Golfech ont été respectivement mises en route en 1991 et 1994.
Ces réacteurs nucléaires à eau pressurisée affichent une puissance de
1 300 MW produisant une moyenne annuelle de 17,08 milliards de
KWH d'électricité pour l'année 2008. C'est l'équivalent de la
consommation électrique de la région Midi-Pyrénées. Le 13 et 14
juin 2003, lors de la canicule, la centrale de Golfech a rejeté pendant
plusieurs heures de l'eau trop chaude, se mettant ainsi en infraction.
Nombre de réacteurs : 2
Mise en service : 1991 et 1994
Production d'électricité par an : 17 TWh
Puissance : 2 600 MW
Arrêt d'activité du site : Après 2030
Centrale nucléaire de Gravelines
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Cette centrale
est la deuxième plus puissante d'Europe.
Troisième producteur d'énergie d'origine nucléaire dans le
monde, la centrale de Gravelines campe à près de 20 km de
Dunkerque et de Calais, dans le Nord. Doté de 6
réacteurs de type REP de 900 MW, ce site produit, chaque année, une
moyenne de 37,6 milliards de kilowattheures soit la
consommation annuelle en électricité de la région Nord-Pas-de-Calais.
Gravelines est le deuxième centrale la plus puissante d'Europe,
derrière Zaporijia, en Ukraine.
Nombre de
réacteurs : 6
Mise en service :
1985
Production d'électricité par an :
38 TWh
Puissance : 5 400 MW
Arrêt d'activité du site prévu :
2020-2025
Centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine
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La centrale
délivre un quart de la consommation par an en électricité de
l'Île-de-France
La centrale de Nogent-sur-Seine a élu domicile à 110 km au sud-est de
Paris, en Champagne-Ardennes. Le site est constitué de deux unités de
production, chacune comprenant un réacteur nucléaire de type REP
de 1 300 MW et d'une tour aéroréfrigérée de 165 m de haut.
La centrale délivre un quart de la consommation par an en
électricité de l'Île-de-France soit 16 milliards de KWh.
Les eaux de la Seine œuvrent au bon refroidissement des réacteurs. Plusieurs
inspections surprises de l'ASN en 2001 ont mis en lumière les
défaillance du site en termes de lutte contre un incendie. Quarante-cinq
minutes étaient nécessaires pour que l'équipe d'intervention arrive sur
les lieux.
Nombre de réacteurs :
2
Mise en service : 1988 et 1989
Production d'électricité par an :
16 TWh
Puissance : 2 600 MW
Arrêt d'activité du site prévu :
2025-2030
Centrale nucléaire de Paluel
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La centrale a
connu quelques avaries ces dernières années.
Les employés de la centrale de Peluel jouissent d'un panorama normand
avec vue imprenable sur la mer. Situé près de Fécamp et du Havre, ce
site arbore 4 réacteurs nucléaires à eau pressurisée de 1 300 MW
pour une production annuelle en 2008 de 37,2 milliards de KWh,
environ 7% de l'électricité total produite par EDF. La centrale a
connu quelques incidents dont les plus notables sont : l'arrivée massive d'algues dans les
filtres de la station de pompage du circuit de refroidissement
poussées par la tempête en Manche le 23 juin 2004. Résultat : les
réacteurs furent mis à l'arrêt. un
début d'incendie en septembre 2009 provoquant l'arrêt d'un
réacteur nucléaire.
Nombre de réacteurs :
4
Mise en service : 22 juin 1984
Production d'électricité par an :
37,2 TWh
Puissance : 5 200 MW
Arrêt d'activité du site prévu :
2020-2030
Centrale nucléaire de Penly
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Le site de
Penly a grignoté 70 hectares sur la mer.
En grignotant 70 hectares sur la mer, la centrale de Penly a pu
entrer en activité dès 1990. Ses deux réacteurs ERP de 1 300 MW
génèrent entre 17 et 20 milliards de kilowattheures d'électricité sur le
réseau national. Le site de Penly 1 et 2 va s'étendre
et accueillir un Penly 3. En janvier 2009, EDF a confirmé la
décision de construire un deuxième EPR sur le sol français après le site
de Flamanville.
Ce choix a provoqué une demande de débat
public auprès de la Commission nationale qui l'a acceptée. Il se déroule
actuellement depuis le 24 mars et se terminera le 24 juillet prochain.
Si ce débat accouche d'une souris, la construction de l'EPR devrait
commencer en 2012.
Nombre de réacteurs :
2
Mise en service : 4 mai 1990
Production d'électricité par an : entre
17 et 20 TWh
Puissance : 2 600
MW
Arrêt d'activité du site prévu :
2025-2030 pour l'un et après 2030 pour le second
Centrale nucléaire de Saint-Alban
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La centrale assure annuellement 12% de la consommation en électricité de
la région Rhône-Alpes.
La centrale de Saint Alban est implantée en plein cœur de l'Isère, à
50 km au sud de la ville de Lyon. 12% de la consommation en électricité
de la région Rhône-Alpes, soit 16,5 milliards de KWh
sont produits par les deux immenses réacteurs de type REP situés en
bordure du Rhône. La centrale de Golfech n'a pas été la seule
au cours de la canicule de 2003 à rejeter de l'eau trop chaude dans le
fleuve qui la borde. L'ASN a indiqué sur son site web en août
2003 que le site de Saint-Alban a dépassé le seuil autorisé en termes de
température de rejet d'eau le 14 juillet de la même année.
Nombre de réacteurs : 2
Mise en service : 30 mars 1985
Production d'électricité par an : 17 TWh
Puissance : 2 600 MW
Arrêt d'activité du site prévu :
2025-2030
Centrale nucléaire de Saint-Laurent
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Des produits radioactifs sont stockés dans deux silos sur le site.
Située sur la rive gauche de la Loire, à équidistance d'Orléans et de
Blois, la centrale de Saint-Laurent-des-Eaux dispose de deux réacteurs
de la filière REP d'une puissance de 900 MW. Deux autres
réacteurs de type graphite-gaz sont actuellement en cours de
démantèlement ce qui n'est pas sans poser de problème. En effet,
l'Association nationale des centres locaux d'informations épingle la
mauvaise gestion des 2 000 tonnes de chemises graphites dans les deux
silos du site. Ces composés sont hautement radioactifs. En
2008, la centrale de Saint-Laurent a produit 13 millions de KWh.
Nombre de réacteurs : 2
Mise en service : 1969
Production d'électricité par an : 13 GWh
Puissance : 1 800 MW
Arrêt d'activité du site prévu :
2020-2025
Centrale nucléaire de Tricastin
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Sa production
annuelle moyenne s'élève à 25 milliards de kilowattheures.
2008 : anus horibilis pour le site de Tricastin. Outre les
incidents répertoriés à la centrale, ce site implanté au sud de la
Drôme, sur la rive droite du canal de dérivation du Rhône, a connu une fuite
d'uranium lors d'un nettoyage de cuve. Une filiale
d'Areva, la Socatri, a annoncé officiellement que 224 kg d'uranium ont
débordé et que 74 kg auraient atteint le Lauzon et la rivière de
la Gaffière.
Nombre de réacteurs
: 4
Mise en service :
1er décembre 1980
Production d'électricité
par an : 25 GWh
Puissance :
3 600 Mw
Arrêt d'activité du site prévu :
2020-2025
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Répartition géographique des sites nucléaires en Europe.
La France est le pays d'Europe qui produit le plus d'électricité
d'origine nucléaire. A l'heure des énergies renouvelables, notre pays
serait dans l'incapacité de assurer les besoins énergétiques en se
passant du nucléaire. Un constat qui est loin de ravir les défenseurs de
l'environnement du zéro nucléaire !
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Lorsque l'on regarde cette carte européenne, on se rend compte qu'un nouveau "tchernobyl" est possible dans n'importe quel endroit d'Europe !
» oui madame !
» ça pique !!!
» C’est mathématiquement, philosophiquement idiot !
» Le saviez-vous?Au 19ème siècle, la cocaïne était utilisée pour traiter la dépression et les maux de dents !
» gentil toutou
» oh oui !
» bon appétit
» Le saviez-vous?La reconnaissance de soi chez les animaux
» la méprise
» oh oui !
» la dictée
» Le saviez-vous?Le détenteur du record du monde de tir à l’arc n’a pas de bras !
» heureusement qu'elle est la !
» dessous de table !
» c'est très bien
» Le saviez-vous? La plus petite guitare du monde a la taille d’un globule rouge !
» affreux !!!
» le marque-pages
» merci du conseil
» Le saviez-vous?En 2008, une plage a été volée en Jamaïque, tout le sable a été dérobé !
» coooooool
» bonne question !
» chère Dr
» Le saviez-vous?Au 19ème siècle, en Grande-Bretagne, une tentative de suicide était punie par pendaison