RETRAITES : Un oubli qui en dit long
Dans son article "Financement des Retraites : L'Enjeu des Cotisations Patronales", Bernard FRIOT écrivait :
"On oublie toujours, quand on raisonne sur l'avenir des retraites, que le PIB progresse d'environ 1,6% par an, en volume, et donc qu'il double, à monnaie constante, en 40 ans. C'est pourquoi nous avons pu multiplier par 4,5 les dépenses de pension depuis 1960"
Pourquoi une information aussi déterminante est-elle censurée ?
Parce tout simplement un petit calcul facile, nous montrerait que ceux qui nous gouvernent, nous prennent pour des demeurés !
En effet :
Si aujourd'hui 10 actifs produisent un gateau de 100 et qu'ils ont à charge 4 retraités.
C'est 14 personnes qui se partagent un gateau de 100.
Ainsi la part de chaque personne est de (100 : 14) soit 7,14.
Si dans quarante ans, 10 actifs produisent un gateau de 200 et qu'ils ont à charge 8 retraités.
Ce seront 18 personnes qui se partageront un gateau de 200.
Ainsi la part de chaque personne sera de (200 : 18) soit 11.1.
C'est limpide !
Il sera donc possible de financer des retraites au meme niveau qu'avant
leurs réformes à remonter le temps. De plus la part de gateau restante pour l'investissement et l'élévation du niveau de vie sera bien plus importante en 2040 (en monnaie constante).
Alors où est le problème ?
Pourquoi cet acharnement à détruire un système qui fonctionne bien ?
Parce que le système social français, mis en place par le Conseil National de la Résistance (CNR) en 1945, met en rage les hommes d'affaires et les financiers pour des raisons évidentes.
Par exemple, il leur est impossible de réaliser des plus values "boursières" sur 40% de notre part salariale (les fameuses cotisations sociales patronales) qui payent notre retraite et notre santé, en toute dignité et responsabilité.
N'oublions pas que ces cotisations sociales représentent notre salaire différé qui est le fruit de notre travail. Il ne s'agit ni d'assistanat ni de charité patronale comme le laisse entendre une mauvaise propagande.
Et c'est bien là que se situe tout l'enjeu de leurs réformes :
Les classes dirigeantes revent de faire main basse sur notre salaire différé.
Pour s'emparer de cette "galette", leur stratégie consiste à réduire nos droits pour nous contraindre, de plus en plus, à financer notre santé et notre retraite par des assurances privées.
Ils ont d'ailleurs déjà commencé : "les réductions de cotisations patronales se multiplient depuis 2002 et atteignent déjà près de 30 milliards chaque année".
Combien de ces 30 milliards sont allés aux investissements productifs ?
Combien d'emplois créés ?
Quelle efficacité au regard des sommes englouties ?
Quelle évaluation ?
De plus, le fait que notre système fonctionne bien sans aller faire un tour sur les tapis verts des casinos boursiers met en évidence l'inutilité et le role prédateur des acteurs de la sphère financière.
Ceci est confirmé de façon magistrale dans "le Monde Diplomatique" de Février sous le titre : "Faut-il fermer la Bourse"
Comme quoi nos dirigeants et nos patrons ne nous disent pas tout et si personne ne regarde nous n'aurons plus que nos yeux pour pleurer !
Dans son article "Financement des Retraites : L'Enjeu des Cotisations Patronales", Bernard FRIOT écrivait :
"On oublie toujours, quand on raisonne sur l'avenir des retraites, que le PIB progresse d'environ 1,6% par an, en volume, et donc qu'il double, à monnaie constante, en 40 ans. C'est pourquoi nous avons pu multiplier par 4,5 les dépenses de pension depuis 1960"
Pourquoi une information aussi déterminante est-elle censurée ?
Parce tout simplement un petit calcul facile, nous montrerait que ceux qui nous gouvernent, nous prennent pour des demeurés !
En effet :
Si aujourd'hui 10 actifs produisent un gateau de 100 et qu'ils ont à charge 4 retraités.
C'est 14 personnes qui se partagent un gateau de 100.
Ainsi la part de chaque personne est de (100 : 14) soit 7,14.
Si dans quarante ans, 10 actifs produisent un gateau de 200 et qu'ils ont à charge 8 retraités.
Ce seront 18 personnes qui se partageront un gateau de 200.
Ainsi la part de chaque personne sera de (200 : 18) soit 11.1.
C'est limpide !
Il sera donc possible de financer des retraites au meme niveau qu'avant
leurs réformes à remonter le temps. De plus la part de gateau restante pour l'investissement et l'élévation du niveau de vie sera bien plus importante en 2040 (en monnaie constante).
Alors où est le problème ?
Pourquoi cet acharnement à détruire un système qui fonctionne bien ?
Parce que le système social français, mis en place par le Conseil National de la Résistance (CNR) en 1945, met en rage les hommes d'affaires et les financiers pour des raisons évidentes.
Par exemple, il leur est impossible de réaliser des plus values "boursières" sur 40% de notre part salariale (les fameuses cotisations sociales patronales) qui payent notre retraite et notre santé, en toute dignité et responsabilité.
N'oublions pas que ces cotisations sociales représentent notre salaire différé qui est le fruit de notre travail. Il ne s'agit ni d'assistanat ni de charité patronale comme le laisse entendre une mauvaise propagande.
Et c'est bien là que se situe tout l'enjeu de leurs réformes :
Les classes dirigeantes revent de faire main basse sur notre salaire différé.
Pour s'emparer de cette "galette", leur stratégie consiste à réduire nos droits pour nous contraindre, de plus en plus, à financer notre santé et notre retraite par des assurances privées.
Ils ont d'ailleurs déjà commencé : "les réductions de cotisations patronales se multiplient depuis 2002 et atteignent déjà près de 30 milliards chaque année".
Combien de ces 30 milliards sont allés aux investissements productifs ?
Combien d'emplois créés ?
Quelle efficacité au regard des sommes englouties ?
Quelle évaluation ?
De plus, le fait que notre système fonctionne bien sans aller faire un tour sur les tapis verts des casinos boursiers met en évidence l'inutilité et le role prédateur des acteurs de la sphère financière.
Ceci est confirmé de façon magistrale dans "le Monde Diplomatique" de Février sous le titre : "Faut-il fermer la Bourse"
Comme quoi nos dirigeants et nos patrons ne nous disent pas tout et si personne ne regarde nous n'aurons plus que nos yeux pour pleurer !
Sam 14 Jan 2023, 07:16 par arkanax
» oui madame !
Sam 14 Jan 2023, 07:11 par arkanax
» ça pique !!!
Sam 14 Jan 2023, 07:09 par arkanax
» C’est mathématiquement, philosophiquement idiot !
Sam 14 Jan 2023, 07:04 par arkanax
» Le saviez-vous?Au 19ème siècle, la cocaïne était utilisée pour traiter la dépression et les maux de dents !
Sam 14 Jan 2023, 06:57 par arkanax
» gentil toutou
Ven 13 Jan 2023, 07:21 par arkanax
» oh oui !
Ven 13 Jan 2023, 07:14 par arkanax
» bon appétit
Ven 13 Jan 2023, 07:10 par arkanax
» Le saviez-vous?La reconnaissance de soi chez les animaux
Ven 13 Jan 2023, 07:03 par arkanax
» la méprise
Jeu 12 Jan 2023, 07:16 par arkanax
» oh oui !
Jeu 12 Jan 2023, 07:12 par arkanax
» la dictée
Jeu 12 Jan 2023, 07:06 par arkanax
» Le saviez-vous?Le détenteur du record du monde de tir à l’arc n’a pas de bras !
Jeu 12 Jan 2023, 07:03 par arkanax
» heureusement qu'elle est la !
Mer 11 Jan 2023, 07:24 par arkanax
» dessous de table !
Mer 11 Jan 2023, 07:13 par arkanax
» c'est très bien
Mer 11 Jan 2023, 07:09 par arkanax
» Le saviez-vous? La plus petite guitare du monde a la taille d’un globule rouge !
Mer 11 Jan 2023, 07:05 par arkanax
» affreux !!!
Mar 10 Jan 2023, 07:18 par arkanax
» le marque-pages
Mar 10 Jan 2023, 07:15 par arkanax
» merci du conseil
Mar 10 Jan 2023, 07:09 par arkanax
» Le saviez-vous?En 2008, une plage a été volée en Jamaïque, tout le sable a été dérobé !
Mar 10 Jan 2023, 07:04 par arkanax
» coooooool
Lun 09 Jan 2023, 07:14 par arkanax
» bonne question !
Lun 09 Jan 2023, 07:10 par arkanax
» chère Dr
Lun 09 Jan 2023, 07:04 par arkanax
» Le saviez-vous?Au 19ème siècle, en Grande-Bretagne, une tentative de suicide était punie par pendaison
Lun 09 Jan 2023, 07:00 par arkanax