Les antivirus

Antivirus : les gratuits écraseraient les payants

Les antivirus gratuits Avast!, Antivir et AVG Free dominent un marché très fragmenté. La plupart des acteurs comptabilisent moins de 5% de parts de marché, y compris chez les grands noms.

Les utilisateurs Windows sont-ils habitués à ne pas payer leur antivirus au grand dam des géants du secteur ? Ce serait bien le cas, selon la première étude de l'éditeur d'outils de développement Opswat sur le marché de la sécurité en juin. L'étude se base sur les données de « centaines de milliers de volontaires ».

Selon ces statistiques, les antivirus gratuits écrasent la concurrence, avec une part globale de 42%. Avast! Free (11,45%), Avira Antivir Personal Free (9,19%), AVG Free (8,6%) et Microsoft Security Essentials (7,48%) se taillent la part du lion.

Ils sont suivis par la version payante d'Avast! (5,4%) et les grands noms du payant Kaspersky Internet Security, Norton et NOD32 qui ne dépassent respectivement pas les 5% de parts de marché.

Les outils gratuits seraient donc au moins aussi efficaces que leurs homologues payants, c'est en tout cas l'avis des utilisateurs qui ont participé à cette étude.

Remarquons que l'antivirus de Microsoft, Security Essentials, sorti en septembre 2009, cumule à lui seul plus d'utilisateurs que le premier antivirus payant du classement, Avast!, pourtant présent sur le marché depuis de nombreuses années.

Les éditeurs européens majoritaires

Du côté des éditeurs, les Européens dominent avec 52% de part de marché cumulée. Leurs homologues américains représentent eux 31% du marché, quand le reste du monde se partage les 17% restants.

Sur ce marché très fragmenté, seuls trois des 18 éditeurs cités capitalisent plus de 10% de parts de marché, contre sept à moins de 2%.

Les cinq premiers éditeurs sont ainsi le tchèque Avast (19,14%), l'allemand Avira (11,39%), les américains Symantec (10,06%), Microsoft (9,29%) et le tchèque AVG (9%).

Les sociétés comme Symantec, Kaspersky, McAfee ou ESET se partagent donc les miettes malgré leur forte présence médiatique.