Le plancton est-il explosif ?
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Non, mais il y a un petit quelque chose qui se rapproche de l’explosif dans la magie des diatomées… Ces microalgues unicellulaires constituent une grande partie du phytoplancton des océans, fleuves et rivières.
Maillon essentiel de la chaîne alimentaire marine, elles sont très précieuses à la planète entière : via la photosynthèse, elles pompent le CO2 présent dans l’atmosphère (et surtout puissant gaz à effet de serre) et libèrent de l’oxygène, participant ainsi à la respiration des êtres vivants. Un quart de l’oxygène que nous respirons nous est offert par ce plancton !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Et ce n’est pas tout. Chaque diatomée a la particularité d’être enveloppée d’un genre de squelette de verre résistant appelé frustule. Pourquoi de verre ? Parce qu’il est composé de silice (comme le verre). Les diatomées en prélèvent dans l’eau sous forme d’acide silicique. Or, il se trouve que ces microalgues existent sur Terre depuis au moins 185 millions d’années. Lorsqu’elles meurent, le contenu de leurs cellules disparaît, mais pas ces fameuses frustules…
Résultat, à certains endroits jadis immergés, avec le temps, des couches de frustules se sont accumulées et forment à présent une roche sédimentaire blanchâtre tendre, poreuse et friable : la diatomite. Egalement connue sous le nom de terre à diatomées ou kieselguhr, celle-ci est exploitable. D’ailleurs, derrière les Etats-Unis, la France (Cantal, Ardèche) est le deuxième producteur mondial de diatomite avec 200 000 tonnes par an.
Que fait-on de cette diatomite ? Des tas de choses car elle a des propriétés absorbantes et légèrement abrasives intéressantes pour certains secteurs industriels. Déjà à la fin du XIXe siècle, le chimiste Alfred Nobel cherchant à stabiliser la nitroglycérine en fit un ingrédient de sa célèbre invention, la ? Dynamite, oui ! De nos jours, la diatomite sert surtout d’adjuvant dans les systèmes de filtration (bière, vin, huile, piscine, etc.), les engrais, insecticides, peintures et même les allumettes ou le dentifrice !
Extrait du livre Les baleines ont-elles le mal de mer ?
Même si leur rôle dans cette affaire ne saute pas immédiatement aux yeux : pour certains invisibles à l’oeil nu ou à l’inverse, à la cloche tellement voyante dans le grand bleu que l’on croirait un sapin de Noël brillant de mille feux les nuits de fêtes, ils sont là, brillants ou transparents, entretenant des relations affichées ou insoupçonnables. Si l’image rappelle un peu l’histoire de la fluorescence du corail à observer – avec phares de plongée et filtres appropriés -, c’est normal : méduses et corail sont de la même famille !
A quoi ressemble-t-elle, cette grande famille ? Masque sur le nez ou pas, il faut tomber sur une méduse et la reconnaître : la première étant plutôt du genre solitaire, la seconde de style colonial façon Radeau de La Méduse ou vaisseau de guerre portugais, quelle galère ! « C’est pas de bol » comme ils répètent dans ce milieu car le contact avec un ou plusieurs (!) tentacules laissent des traces très douloureuses. Plus dans le (corail ?) cerveau que sur la peau peut-être, les effets d’une piqûre pas prévue au programme restant gravée pour toujours dans la mémoire…
Quant aux petits camarades de ces méduses, ils sont tout petits, si petits qu’en les découvrant la première fois, on n’y croit pas. Pourtant, si, Mer Nature a osé leur prêter vie ! Algues, vers et autres bêtes transparentes s’ébattent à l’abri des regards du Pacifique à l’Atlantique en passant par la Méditerranée. On peut les observer dans quelques gouttes d’eau remontées de la surface, voire de beaucoup plus bas, des abysses où la pression est si forte ! Soit, sans un bon microscope, on y voit que du feu. Mais instrument scientifique sous les yeux, les surprises sont au rendez-vous à tous les coups !
De quoi ramener de belles photos de ce monde de l’invisible, aux origines du vivant… Des cadeaux de la « mer Noël » serait encore capable de se vanter ce diable de père Noël ! A voir dans un dossier du magazine Plongeur.com pour les diatomées, sur une idée de Francis Le Guen qui a toujours une nouvelle interprétation fractale pour faire découvrir autrement ces curieuses créatures du plancton.
On peut aussi prolonger ce plaisir des yeux, dans Plancton, Aux origines du vivant le nouvel ouvrage de Christian Sardet, fondateur du laboratoire de Biologie cellulaire marine du CNRS et de l’Université Pierre et Marie Curie à L’Observatoire océanologique de Villefranche-sur-Mer, également co-fondateur de l’expédition Tara Océans consacrée à l’étude globale du plancton, et à l’origine du projet «Chroniques du Plancton». Chercheur qui a reçu le grand prix des Sciences de la Mer de l’Académie des Sciences, le mariage des sciences et de l’art étant à l’évidence d’une beauté explosive…
Source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Non, mais il y a un petit quelque chose qui se rapproche de l’explosif dans la magie des diatomées… Ces microalgues unicellulaires constituent une grande partie du phytoplancton des océans, fleuves et rivières.
Maillon essentiel de la chaîne alimentaire marine, elles sont très précieuses à la planète entière : via la photosynthèse, elles pompent le CO2 présent dans l’atmosphère (et surtout puissant gaz à effet de serre) et libèrent de l’oxygène, participant ainsi à la respiration des êtres vivants. Un quart de l’oxygène que nous respirons nous est offert par ce plancton !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Et ce n’est pas tout. Chaque diatomée a la particularité d’être enveloppée d’un genre de squelette de verre résistant appelé frustule. Pourquoi de verre ? Parce qu’il est composé de silice (comme le verre). Les diatomées en prélèvent dans l’eau sous forme d’acide silicique. Or, il se trouve que ces microalgues existent sur Terre depuis au moins 185 millions d’années. Lorsqu’elles meurent, le contenu de leurs cellules disparaît, mais pas ces fameuses frustules…
Résultat, à certains endroits jadis immergés, avec le temps, des couches de frustules se sont accumulées et forment à présent une roche sédimentaire blanchâtre tendre, poreuse et friable : la diatomite. Egalement connue sous le nom de terre à diatomées ou kieselguhr, celle-ci est exploitable. D’ailleurs, derrière les Etats-Unis, la France (Cantal, Ardèche) est le deuxième producteur mondial de diatomite avec 200 000 tonnes par an.
Que fait-on de cette diatomite ? Des tas de choses car elle a des propriétés absorbantes et légèrement abrasives intéressantes pour certains secteurs industriels. Déjà à la fin du XIXe siècle, le chimiste Alfred Nobel cherchant à stabiliser la nitroglycérine en fit un ingrédient de sa célèbre invention, la ? Dynamite, oui ! De nos jours, la diatomite sert surtout d’adjuvant dans les systèmes de filtration (bière, vin, huile, piscine, etc.), les engrais, insecticides, peintures et même les allumettes ou le dentifrice !
Extrait du livre Les baleines ont-elles le mal de mer ?
Phyto/zooplancton : de l’art, des fractales et des livres pour Noël !
Le plancton, fournisseur d’oxygène ? Oui. Le plancton, garde-manger du plus petit poisson qui en bout de chaîne, l’air de rien, contribue à nourrir jusqu’au bedonnant cachalot ? Et comment ! Demandez donc aux plongeurs, ils le savent : toute la richesse de la vie marine repose sur ces êtres !Même si leur rôle dans cette affaire ne saute pas immédiatement aux yeux : pour certains invisibles à l’oeil nu ou à l’inverse, à la cloche tellement voyante dans le grand bleu que l’on croirait un sapin de Noël brillant de mille feux les nuits de fêtes, ils sont là, brillants ou transparents, entretenant des relations affichées ou insoupçonnables. Si l’image rappelle un peu l’histoire de la fluorescence du corail à observer – avec phares de plongée et filtres appropriés -, c’est normal : méduses et corail sont de la même famille !
A quoi ressemble-t-elle, cette grande famille ? Masque sur le nez ou pas, il faut tomber sur une méduse et la reconnaître : la première étant plutôt du genre solitaire, la seconde de style colonial façon Radeau de La Méduse ou vaisseau de guerre portugais, quelle galère ! « C’est pas de bol » comme ils répètent dans ce milieu car le contact avec un ou plusieurs (!) tentacules laissent des traces très douloureuses. Plus dans le (corail ?) cerveau que sur la peau peut-être, les effets d’une piqûre pas prévue au programme restant gravée pour toujours dans la mémoire…
Quant aux petits camarades de ces méduses, ils sont tout petits, si petits qu’en les découvrant la première fois, on n’y croit pas. Pourtant, si, Mer Nature a osé leur prêter vie ! Algues, vers et autres bêtes transparentes s’ébattent à l’abri des regards du Pacifique à l’Atlantique en passant par la Méditerranée. On peut les observer dans quelques gouttes d’eau remontées de la surface, voire de beaucoup plus bas, des abysses où la pression est si forte ! Soit, sans un bon microscope, on y voit que du feu. Mais instrument scientifique sous les yeux, les surprises sont au rendez-vous à tous les coups !
De quoi ramener de belles photos de ce monde de l’invisible, aux origines du vivant… Des cadeaux de la « mer Noël » serait encore capable de se vanter ce diable de père Noël ! A voir dans un dossier du magazine Plongeur.com pour les diatomées, sur une idée de Francis Le Guen qui a toujours une nouvelle interprétation fractale pour faire découvrir autrement ces curieuses créatures du plancton.
On peut aussi prolonger ce plaisir des yeux, dans Plancton, Aux origines du vivant le nouvel ouvrage de Christian Sardet, fondateur du laboratoire de Biologie cellulaire marine du CNRS et de l’Université Pierre et Marie Curie à L’Observatoire océanologique de Villefranche-sur-Mer, également co-fondateur de l’expédition Tara Océans consacrée à l’étude globale du plancton, et à l’origine du projet «Chroniques du Plancton». Chercheur qui a reçu le grand prix des Sciences de la Mer de l’Académie des Sciences, le mariage des sciences et de l’art étant à l’évidence d’une beauté explosive…
Source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Sam 14 Jan 2023, 07:16 par arkanax
» oui madame !
Sam 14 Jan 2023, 07:11 par arkanax
» ça pique !!!
Sam 14 Jan 2023, 07:09 par arkanax
» C’est mathématiquement, philosophiquement idiot !
Sam 14 Jan 2023, 07:04 par arkanax
» Le saviez-vous?Au 19ème siècle, la cocaïne était utilisée pour traiter la dépression et les maux de dents !
Sam 14 Jan 2023, 06:57 par arkanax
» gentil toutou
Ven 13 Jan 2023, 07:21 par arkanax
» oh oui !
Ven 13 Jan 2023, 07:14 par arkanax
» bon appétit
Ven 13 Jan 2023, 07:10 par arkanax
» Le saviez-vous?La reconnaissance de soi chez les animaux
Ven 13 Jan 2023, 07:03 par arkanax
» la méprise
Jeu 12 Jan 2023, 07:16 par arkanax
» oh oui !
Jeu 12 Jan 2023, 07:12 par arkanax
» la dictée
Jeu 12 Jan 2023, 07:06 par arkanax
» Le saviez-vous?Le détenteur du record du monde de tir à l’arc n’a pas de bras !
Jeu 12 Jan 2023, 07:03 par arkanax
» heureusement qu'elle est la !
Mer 11 Jan 2023, 07:24 par arkanax
» dessous de table !
Mer 11 Jan 2023, 07:13 par arkanax
» c'est très bien
Mer 11 Jan 2023, 07:09 par arkanax
» Le saviez-vous? La plus petite guitare du monde a la taille d’un globule rouge !
Mer 11 Jan 2023, 07:05 par arkanax
» affreux !!!
Mar 10 Jan 2023, 07:18 par arkanax
» le marque-pages
Mar 10 Jan 2023, 07:15 par arkanax
» merci du conseil
Mar 10 Jan 2023, 07:09 par arkanax
» Le saviez-vous?En 2008, une plage a été volée en Jamaïque, tout le sable a été dérobé !
Mar 10 Jan 2023, 07:04 par arkanax
» coooooool
Lun 09 Jan 2023, 07:14 par arkanax
» bonne question !
Lun 09 Jan 2023, 07:10 par arkanax
» chère Dr
Lun 09 Jan 2023, 07:04 par arkanax
» Le saviez-vous?Au 19ème siècle, en Grande-Bretagne, une tentative de suicide était punie par pendaison
Lun 09 Jan 2023, 07:00 par arkanax