L'extrême en vidéo : au cœur de la vague géante Belharra, en Pays basque
Un mur d’eau monstrueux. Il faut avoir vraiment besoin d’adrénaline pour oser affronter ce géant qui se soulève en moyenne une fois tous les deux ans, mais qui vient de survenir trois fois entre octobre et janvier. Certains l’ont fait pourtant, ils ont surfé sur la vague géante Belharra, superbe, mais rare, manifestation de l’Atlantique qui a longtemps ravagé le port de Saint-Jean-de-Luz dans le Pays basque.
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La vague de Belharra fait le bonheur des surfeurs dans le Pays basque. Si elle est très rare, cette année est s'est déjà formée le 8 janvier 2014.
Le plus souvent, c’est un site de plongée, mais de façon ponctuelle, ce petit bout de la côte basque, près de Saint-Jean-de-Luz, au pied des Pyrénées, héberge la plus grande vague européenne jamais surfée. Pour notre pays, c’est une petite Hawaï, où depuis 2002, les surfeurs du monde entier viennent se risquer aux monstrueuses vagues dont la hauteur peut facilement atteindre les 15 m de haut.
Cette étonnante manifestation marine apparaît en moyenne une fois tous les deux ans, mais est apparue deux fois en 2013, et déjà une fois en cette nouvelle année. L'hiver est plutôt exceptionnel du point de vue de la météo, comme en témoigne encore ce coup de tabac qui, ce 5 février, vient de couper en deux un cargo en perdition à Anglet, près du port de Bayonne. Aujourd’hui, L’extrême en vidéo décrypte ce rare événement, essentiellement connu des glisseurs amateurs de sensations fortes.
Au large de la corniche basque, en moyenne une fois tous les deux ans, une gigantesque vague déferle. Cette vidéo rapporte quelques images de la vague survenue le 22 décembre 2013.
La vidéo décryptée : quand la météo hors norme s’associe avec la géologie
En 2013, la vague géante a déferlé le 28 octobre et le 22 décembre. La vidéo, publiée par Terre et Côte Basques, fait état de l’événement du 22 décembre. Si durant la première manifestation de 2013, les conditions météo n’étaient pas optimales, l’ondulation Belharra a tout de même atteint dix mètres de haut. La première déferlante de 2014, survenue le 7 janvier, fut la plus impressionnante. Les conditions météo étaient excellentes, la houle était de huit mètres, le train d’onde avait une période de 20 secondes et surtout son orientation était plus d’ouest de que de nord-ouest. Les prévisionnistes annonçaient la plus belle session de surf depuis 2003, année « anthologique », où la houle était de 14 m.
La vague se forme au large de Saint-Jean-de-Luz, ville portuaire au fond du golfe de Gascogne. Avant la construction des digues, au XIXe siècle, le port était régulièrement submergé par ces vagues extraordinaires. Elles doivent leur nom au haut-fond, situé à 15 m de profondeur, à qui l’on doit, lors de conditions météo très particulières, la formation de ces gigantesques vagues. Avant tout, il faut des vents tempétueux, se déplaçant sur le proche Atlantique. En janvier 2014 par exemple, les conditions très ventées étaient liées à la tempête Christina, qui a principalement impacté le Royaume-Uni. Les vents d’ouest ont généré des vagues de plus de dix mètres de hauteur, mais les a aussi accompagnées jusqu’aux portes du golfe de Gascogne.
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Sur la côte atlantique française, les problèmes d'érosion du littoral sont importants. À l'image, des blockhaus aujourd'hui submergés par l'océan.
Parce que la houle arrivait de l’ouest, elle a conservé son amplitude, contrairement à celles qui arrivent du nord-ouest, générées par les tempêtes dont la trajectoire rejoint l’Islande. Lorsque ces conditions météo sont réunies, c’est la géologie du lieu qui fait le reste. Le train d’onde généré par les vents percute le haut-fond de Belharra, situé entre 14 et 18 mètres et qui présente une marche formant un surplomb. C’est précisément cette caractéristique du plancher océanique qui élève la hauteur des vagues, pouvant atteindre jusqu’à 15 m de haut.
L’après-vidéo : Nazaré ou Belharra, qui est la plus grande ?
En octobre 2013, la tempête Christian a généré un mur d’eau qui aurait dépassé les 25 m à Nazaré au Portugal. Ces deux vagues sont au coude à coude. Nazaré aurait semble-t-il pris le devant de la scène, avec cette vague, surfée par le Brésilien Carlos Burle. Il est toutefois difficile de le confirmer avec certitude. En 2003, la vague de Belharra était comprise entre 20 et 25 m, mais aucune mesure précise ne permettra de trancher.
La formation de la vague de Nazaré est quelque peu différente, elle résulte de l’existence d’un gigantesque canyon sous-marin. Par ailleurs, à Nazaré, cette vague est moins néfaste pour le littoral. Dans le golfe de Gascogne, la houle, les puissantes marées et bien sûr ces géantes vagues érodent le littoral atlantique. Les tempêtes génèrent cette houle d’ouest qui déferlent sur les côtes, provoquant un véritable déficit de sable en des points exposés de la côte. En effet, en frappant le littoral par l’ouest, ces ondes marines créent un courant qui se propage vers le sud, le long des côtes. Le sable est alors charrié du nord vers le sud, donnant par exemple naissance au cap Ferret. Les côtes reculent de plus en plus, et les habitations en bord de mer sont sérieusement menacées.
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Un mur d’eau monstrueux. Il faut avoir vraiment besoin d’adrénaline pour oser affronter ce géant qui se soulève en moyenne une fois tous les deux ans, mais qui vient de survenir trois fois entre octobre et janvier. Certains l’ont fait pourtant, ils ont surfé sur la vague géante Belharra, superbe, mais rare, manifestation de l’Atlantique qui a longtemps ravagé le port de Saint-Jean-de-Luz dans le Pays basque.
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La vague de Belharra fait le bonheur des surfeurs dans le Pays basque. Si elle est très rare, cette année est s'est déjà formée le 8 janvier 2014.
Le plus souvent, c’est un site de plongée, mais de façon ponctuelle, ce petit bout de la côte basque, près de Saint-Jean-de-Luz, au pied des Pyrénées, héberge la plus grande vague européenne jamais surfée. Pour notre pays, c’est une petite Hawaï, où depuis 2002, les surfeurs du monde entier viennent se risquer aux monstrueuses vagues dont la hauteur peut facilement atteindre les 15 m de haut.
Cette étonnante manifestation marine apparaît en moyenne une fois tous les deux ans, mais est apparue deux fois en 2013, et déjà une fois en cette nouvelle année. L'hiver est plutôt exceptionnel du point de vue de la météo, comme en témoigne encore ce coup de tabac qui, ce 5 février, vient de couper en deux un cargo en perdition à Anglet, près du port de Bayonne. Aujourd’hui, L’extrême en vidéo décrypte ce rare événement, essentiellement connu des glisseurs amateurs de sensations fortes.
Au large de la corniche basque, en moyenne une fois tous les deux ans, une gigantesque vague déferle. Cette vidéo rapporte quelques images de la vague survenue le 22 décembre 2013.
La vidéo décryptée : quand la météo hors norme s’associe avec la géologie
En 2013, la vague géante a déferlé le 28 octobre et le 22 décembre. La vidéo, publiée par Terre et Côte Basques, fait état de l’événement du 22 décembre. Si durant la première manifestation de 2013, les conditions météo n’étaient pas optimales, l’ondulation Belharra a tout de même atteint dix mètres de haut. La première déferlante de 2014, survenue le 7 janvier, fut la plus impressionnante. Les conditions météo étaient excellentes, la houle était de huit mètres, le train d’onde avait une période de 20 secondes et surtout son orientation était plus d’ouest de que de nord-ouest. Les prévisionnistes annonçaient la plus belle session de surf depuis 2003, année « anthologique », où la houle était de 14 m.
La vague se forme au large de Saint-Jean-de-Luz, ville portuaire au fond du golfe de Gascogne. Avant la construction des digues, au XIXe siècle, le port était régulièrement submergé par ces vagues extraordinaires. Elles doivent leur nom au haut-fond, situé à 15 m de profondeur, à qui l’on doit, lors de conditions météo très particulières, la formation de ces gigantesques vagues. Avant tout, il faut des vents tempétueux, se déplaçant sur le proche Atlantique. En janvier 2014 par exemple, les conditions très ventées étaient liées à la tempête Christina, qui a principalement impacté le Royaume-Uni. Les vents d’ouest ont généré des vagues de plus de dix mètres de hauteur, mais les a aussi accompagnées jusqu’aux portes du golfe de Gascogne.
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Sur la côte atlantique française, les problèmes d'érosion du littoral sont importants. À l'image, des blockhaus aujourd'hui submergés par l'océan.
Parce que la houle arrivait de l’ouest, elle a conservé son amplitude, contrairement à celles qui arrivent du nord-ouest, générées par les tempêtes dont la trajectoire rejoint l’Islande. Lorsque ces conditions météo sont réunies, c’est la géologie du lieu qui fait le reste. Le train d’onde généré par les vents percute le haut-fond de Belharra, situé entre 14 et 18 mètres et qui présente une marche formant un surplomb. C’est précisément cette caractéristique du plancher océanique qui élève la hauteur des vagues, pouvant atteindre jusqu’à 15 m de haut.
L’après-vidéo : Nazaré ou Belharra, qui est la plus grande ?
En octobre 2013, la tempête Christian a généré un mur d’eau qui aurait dépassé les 25 m à Nazaré au Portugal. Ces deux vagues sont au coude à coude. Nazaré aurait semble-t-il pris le devant de la scène, avec cette vague, surfée par le Brésilien Carlos Burle. Il est toutefois difficile de le confirmer avec certitude. En 2003, la vague de Belharra était comprise entre 20 et 25 m, mais aucune mesure précise ne permettra de trancher.
La formation de la vague de Nazaré est quelque peu différente, elle résulte de l’existence d’un gigantesque canyon sous-marin. Par ailleurs, à Nazaré, cette vague est moins néfaste pour le littoral. Dans le golfe de Gascogne, la houle, les puissantes marées et bien sûr ces géantes vagues érodent le littoral atlantique. Les tempêtes génèrent cette houle d’ouest qui déferlent sur les côtes, provoquant un véritable déficit de sable en des points exposés de la côte. En effet, en frappant le littoral par l’ouest, ces ondes marines créent un courant qui se propage vers le sud, le long des côtes. Le sable est alors charrié du nord vers le sud, donnant par exemple naissance au cap Ferret. Les côtes reculent de plus en plus, et les habitations en bord de mer sont sérieusement menacées.
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Sam 14 Jan 2023, 07:16 par arkanax
» oui madame !
Sam 14 Jan 2023, 07:11 par arkanax
» ça pique !!!
Sam 14 Jan 2023, 07:09 par arkanax
» C’est mathématiquement, philosophiquement idiot !
Sam 14 Jan 2023, 07:04 par arkanax
» Le saviez-vous?Au 19ème siècle, la cocaïne était utilisée pour traiter la dépression et les maux de dents !
Sam 14 Jan 2023, 06:57 par arkanax
» gentil toutou
Ven 13 Jan 2023, 07:21 par arkanax
» oh oui !
Ven 13 Jan 2023, 07:14 par arkanax
» bon appétit
Ven 13 Jan 2023, 07:10 par arkanax
» Le saviez-vous?La reconnaissance de soi chez les animaux
Ven 13 Jan 2023, 07:03 par arkanax
» la méprise
Jeu 12 Jan 2023, 07:16 par arkanax
» oh oui !
Jeu 12 Jan 2023, 07:12 par arkanax
» la dictée
Jeu 12 Jan 2023, 07:06 par arkanax
» Le saviez-vous?Le détenteur du record du monde de tir à l’arc n’a pas de bras !
Jeu 12 Jan 2023, 07:03 par arkanax
» heureusement qu'elle est la !
Mer 11 Jan 2023, 07:24 par arkanax
» dessous de table !
Mer 11 Jan 2023, 07:13 par arkanax
» c'est très bien
Mer 11 Jan 2023, 07:09 par arkanax
» Le saviez-vous? La plus petite guitare du monde a la taille d’un globule rouge !
Mer 11 Jan 2023, 07:05 par arkanax
» affreux !!!
Mar 10 Jan 2023, 07:18 par arkanax
» le marque-pages
Mar 10 Jan 2023, 07:15 par arkanax
» merci du conseil
Mar 10 Jan 2023, 07:09 par arkanax
» Le saviez-vous?En 2008, une plage a été volée en Jamaïque, tout le sable a été dérobé !
Mar 10 Jan 2023, 07:04 par arkanax
» coooooool
Lun 09 Jan 2023, 07:14 par arkanax
» bonne question !
Lun 09 Jan 2023, 07:10 par arkanax
» chère Dr
Lun 09 Jan 2023, 07:04 par arkanax
» Le saviez-vous?Au 19ème siècle, en Grande-Bretagne, une tentative de suicide était punie par pendaison
Lun 09 Jan 2023, 07:00 par arkanax