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2 participants

    Sciences : La Terre en Direct & Les Satellites qui Veillent sur Nous

    le.cricket
    le.cricket
    Corsi'Grand Maître
    Corsi'Grand Maître


    Masculin
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    Age : 72
    Localisation : mont de marsan 40000
    Date d'inscription : 17/11/2007

    Sciences : La Terre en Direct  & Les Satellites qui Veillent sur Nous Empty Sciences : La Terre en Direct & Les Satellites qui Veillent sur Nous

    Message par le.cricket Jeu 04 Fév 2010, 11:43

    La Terre en direct

    Dans quelles parties du globe terrestre fait-il jour ou nuit, en
    ce moment ? Réponse avec cette vue, centrée sur la France et actualisée en permanence, de notre planète.



    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image][Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


    Earth and Moon Viewer


    Texte traduit par Google

    Welcome to Earth and Moon Viewer.

    Affichage de la Terre

    Vous pouvez afficher soit une carte de la Terre indiquant le jour et la nuit les régions en ce moment, ou voir la Terre de la Soleil, la Lune, la Night Side de la Terre, par-dessus tout localisation sur la planète spécifié par latitude, longitude et l'altitude, D'un satellite en orbite terrestre, ou au-dessus différentes villes autour du globe.

    Les images peuvent être générés sur la base d'une tout en couleur image de la Terre de jour comme de nuit, un topographiques Plan de la Terre, up-to-date
    Météo imagerie satellitaireOu un composites image de la couverture nuageuse superposée à une carte de la Terre, un composite de couleurs qui montre les nuages, la terre et températures de la mer et la glace, ou le Répartition mondiale de la vapeur d'eau.
    Mode expert
    vous permet un contrôle supplémentaire sur la génération de l'image. Vous pouvez composer un personnalisé demande avec les paramètres les plus fréquemment utilisés et l'enregistrer comme un hotlist ou un élément signet dans votre navigateur.
    S'il vous plaît consulter le Détails POUR DE PLUS AMPLES
    informations et les réponses aux questions fréquemment posées.

    Regarde la Lune

    En plus de la Terre, vous pouvez également voir la Lune de la Terre, Soleil, NightSide, au-dessus nommé formations sur la surface lunaire.ou comme
    Carte montrant jour et nuit. Vous pouvez également faire expert et personnalisé
    images de la Lune.Un document connexe compare l'aspect de la Lune au périgée et à l'apogée, Y compris une interactif Périgée et Apogée Calculatrice.

    Exigences du navigateur


    Pour utiliser la Terre et la Lune Viewer, vous avez besoin d'un navigateur Web graphique avec des formes soutien et la possibilité d'afficher les images GIF et JPEG. Afin d'effectuer un panoramique autour de la carte ou un globe terrestre en cliquant dans l'image, votre navigateur doit accepter le "Client-Side Image Maps», si vous ne savez pas ce que cela signifie, ne vous inquiétez pas: Si votre navigateur ne supporte pas la fonction, vous verrez apparaître une page qui explique façon de procéder.

    Crédits

    The Earth and Moon Viewer aurait été infiniment plus difficile à mettre en œuvre sans l'aide du logiciel et les images mentionnées dans le crédits.

    Relatif logiciels sur ce site

    Les utilisateurs Windows peuvent créer des images comme ça en temps réel, sur leurs propres machines, ainsi vue comme le ciel, les étoiles à l'horizon, le solaire système, les orbites des astéroïdes et des comètes, et plus encore avec
    Home Planet, Mon domaine public Terre / Espace / simulateur Sky disponibles pour votre téléchargement plaisir. Autre domaine public l'astronomie et l'espace des logiciels disponibles sur le même site comprend:
    Sur le Web:Eclipse
    2008 -- Nucléaire nord-Ninety, Eclipse
    2001 -- In Darkness: Afrique, et Eclipse
    1999 -- Expédition vers l'Iran.Lune au périgée et d'apogée.Solar System
    Live: Orrery interactifs.Suisse
    à partir de l'espace.Terranova: une planète terraformée chaque jour de nouveaux.Your Sky fait des cartes star personnalisé pour n'importe quel endroit sur Terre à une date et l'heure.

    Pour Windows:Home Planet, Earth Screen Saver, Sky Screen Saver,
    Moontool, Cratères économiseur d'écran, Et un Excel Le catalogue du Mont Palomar Observatory Sky Survey.

    Pour Unix (X / OpenWindows):Moontool, Et Xsunclock.
    Tous ces paquets et plus peut être située de mon
    Page d'accueil.
    par John Walker



    Ces satellites qui veillent sur nous


    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

    Il y a ceux qui regardent l'atmosphère, ceux qui sondent les océans,
    ceux qui photographient le sol. Pourquoi les satellites scrutent-ils
    ainsi notre planète dans ses moindres détails? Et que nous
    apprennent-ils sur l'intimité de la Terre ?



    Satellites artificiels


    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

    Deux types d'orbites : géostationnaire et polaire.

    Cartographie, niveau des mers, pollution, météo… L'apport des satellites
    dans la connaissance du globe est considérable. Certes, on les voit peu
    (et pour cause, ils sont loin) mais sans eux, que saurait-on de notre
    planète ?

    Au départ, satellite viendrait d'un mot latin signifiant garde du corps,
    complice. Kepler lui attribue un sens moderne en 1611 lorsqu'il observe
    des corps tournant autour de Jupiter. Mais le premier satellite
    artificiel, lui, date du 4 octobre 1957. C'est Spoutnik-1, placé en
    orbite par les Soviétiques. Depuis près de 40 ans, plus de 5 000
    satellites artificiels ont été envoyés graviter autour de la Terre mais
    aussi autour d'autres planètes du système solaire.

    Objets technologiques, mouvement naturel

    Satellite artificiel ? Comme leur nom l'indique, rien de naturel dans
    ces appareils, condensés de technologies valant des fortunes. En
    revanche, comme les satellites "naturels", tels la Lune ou Titan, les
    "artificiels" tournent de façon périodique autour d'un corps massif, ce
    mouvement étant principalement déterminé par le champ de gravité de ce
    corps.



    "Depuis près de 40 ans, plus de 5 000 satellites
    ont été envoyés dans l'espace"


    Nul besoin de moteur, donc, pour graviter autour d'un objet céleste.
    Seule est nécessaire une poussée, fournie par un lanceur du type Ariane,
    afin d'extraire le satellite de l'attraction terrestre puis de le
    placer en orbite.

    Des orbites de deux types

    Côté orbite justement, il en existe plusieurs types. On distingue les
    satellites géostationnaires : situés à environ 36 000 km de haut
    (35 786 km exactement)
    , ils tournent à la même vitesse que la Terre
    tourne sur elle-même, et restent donc à la même position apparente
    depuis le sol : ils paraissent immobiles dans le ciel. Ils sont surtout
    utilisés pour les télécommunications, et la télédétection, que ce soit
    du sol ou de l'atmosphère.

    Les satellites à défilement, eux, semblent bouger car leur orbite ne
    suit pas la rotation de la Terre. Parmi eux, les satellites à orbites
    polaires, qui passent au-dessus des pôles. Certains d'entre eux sont
    héliosynchrones. Souvent situés à des basses altitudes, entre 600 et 800
    km
    , ils se déplacent de manière à passer au-dessus d'un point donné de
    la surface terrestre à la même heure solaire locale à chaque fois. Ils
    sont utilisés pour la télédétection, l'espionnage et la météo.


    Pourquoi choisir une orbite géostationnaire plutôt qu'une
    héliosynchrone ? C'est selon l'usage qu'on veut en faire. En général,
    les satellites de télédétection sont en orbite basse, sous 1 000 km,
    sauf les satellites météo qui sont, eux, placés en orbite
    géostationnaire à environ 36 000 km de la Terre.



    Orbites


    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

    Deux types d'orbites : géostationnaire et polaire.

    Situé à 36 000 km d'altitude, un satellite géostationnaire apparaît
    immobile. En réalité, il voyage à plus de 10 000 km/h dans le plan de
    l'équateur, et effectue (comme la Terre) une orbite complète en 23 h 56 min. À une altitude généralement assez basse, un satellite en orbite polaire
    survole les pôles à chaque révolution. Avec une inclinaison proche de
    90°, il survole la quasi-totalité de la Terre et est de ce fait très intéressant pour l'observation de la Terre. Il peut aussi être héliosynchrone s'il passe toujours à la même heure solaire au-dessus d'un même point. Cette orbite permet d'observer une même région dans des conditions d'éclairement similaires à chaque passage.




    Télédétection

    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

    Les satellites de télédétections se servent des ondes
    électromagnétiques pour scruter notre planète.


    Pour prendre le pouls de la Terre et l'ausculter sous toutes les coutures, les satellites de télédétection sont les champions.

    Mesurer la Terre à distance


    La télédétection ? C'est la mesure ou l'acquisition d'informations
    sur un objet ou sur un phénomène, à distance. Bien sûr, un intermédiaire, un instrument de mesure, existe, mais il n'a pas de contact avec l'objet étudié. Ce peut être un appareil photo, un radar, un sonar, un sismographe ou un gravimètre.


    Un satellite de télédétection, donc, est un satellite artificiel, en orbite autour de la Terre, et dont l'objectif principal est l'observation de la planète. Terres émergées, océans, atmosphère, glaces… tout se mesure depuis le ciel.

    Trahie par les rayonnements

    Tout se mesure, donc, mais comment ? A bord des satellites, des
    appareils embarqués captent et mesurent certains rayonnements en
    provenance de la Terre ou de son atmosphère dans diverses longueurs
    d'ondes, avec diverses résolutions spatiales.


    Ces capteurs, des dispositifs sensibles à un phénomène physique, peuvent
    être passifs, tels les radiomètres : ils ne font qu'enregistrer l'énergie de rayonnement en provenance du domaine visé. D'autres sont dits actifs car ils combinent un émetteur projetant sur ce domaine un rayonnement électromagnétique et un récepteur captant la diffusion en retour de ce rayonnement. C'est le cas des radars (météorologiques ou autres).

    De la lumière visible (optique) à l'invisible (infrarouge, ultraviolets), en passant par toutes les gammes de rayonnement électromagnétique, le spectre d'observation est vaste.




    "A bord des satellites, des appareils embarqués
    captent et mesurent certains rayonnements en provenance de la Terre"


    La transmission des informations jusqu'à la Terre se fait via les ondes radio, des ondes électromagnétiques, de la même nature que la lumière, mais de plus faible fréquence. L'avantage, c'est que comme la
    lumière, elles se déplacent vite : 300 000 km/s. Même si, pour atteindre un satellite géostationnaire à environ 36 000 km d'altitude, une onde radio met un peu plus de 100 ms et autant pour revenir, délai parfois génant.

    Et que nous apprennent ces rayonnements ? Ils reflètent certaines
    propriétés et permettent de voir, de comprendre et de prévoir les
    dynamiques terrestres. Une façon de suivre de manière régulière et
    continue l'évolution de la végétation, de la couverture neigeuse, des
    aérosols en suspension dans l'atmosphère, de certaines pollutions ou
    encore de la température des océans.


    Scanner la Terre


    Les satellites de télédétections se servent des ondes électromagnétiques
    pour scruter notre planète. Certains possèdent des capteurs passifs qui
    se contentent de recueillir les rayonnements réfléchis par la cible étudiée. D'autres sont équipés de capteurs actifs (des radars par exemples) qui émettent un signal (sous forme d'ondes) et étudient celui que l'objet visé renvoie.



    L'état des lieux


    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
    Pour connaître le niveau des océans,Topex/Poséidon est aidé par
    des balises au sol .


    De quelle forme est la Terre ? Ronde bien sûr… mais avec quelques
    irrégularités, que les satellites savent déceler.

    Niveau des mers


    En 1992 a été lancé le satellite Topex/Poséidon, fruit d'un
    partenariat entre la Nasa, et le Cnes. Sa mission : surveiller le niveau
    des océans.
    Jusqu'à sa "mort" en octobre 2005, Poséidon a fourni, tous les 10 jours,
    la topographie mondiale des océans, le niveau de la mer étant mesuré à
    moins de 2 cm près.

    Côté technique, ce sont 2 dispositifs qui ont permis ces prouesses.
    L'altimètre embarqué dans le satellite émet une onde radar qui réfléchit
    sur la surface de l'eau. La distance satellite-surface (d) est déduite
    du temps mis par l'onde pour faire l'aller-retour. La hauteur de mer est
    égale à la différence entre d et la position du satellite par rapport à
    une surface de référence arbitraire (une surface régulière approchant
    sa forme réelle que l'on nomme l'ellipsoïde de référence).
    Pour plus de précision, des balises terrestres fixes émettent des
    rayons laser ou des micro-ondes, dont la vitesse de réception par le
    satellite permet de déduire la forme de la surface du sol.




    "En 13 ans, le niveau moyen des océans a augmenté
    de 3 mm/an"


    Bilan : sur les 13 années de la mission, le niveau moyen global des
    océans a augmenté de 3 mm par an. Phase temporaire ou élévation durable ?
    Seule d'autres observations pourraient le dire.


    Terre moins ronde que prévue


    Alliés aux 24 satellites du système GPS de localisation,
    Topex/Poséidon nous permet aussi de connaître la topographie des fonds
    océaniques avec une précision de quelques kilomètres.
    Finalement, par rapport à l'ellipsoïde de référence, la surface de notre
    planète est légèrement plus aplatie au pôle Sud, moins au pôle Nord,
    avec des creux (sud de l'Inde) et des bosses ( Islande, Nouvelle
    Guinée).

    Aujourd'hui, et depuis 2001, le satellite Jason-1, plus moderne, et
    capable de livrer des données en temps réel, a pris le relais. Son orbite - identique à celle de Topex/Poséidon - lui permet de survoler 90% des océans non gelés en 10 jours. Il devrait néanmoins être remplacé par Jason-2 en 2008.




    Altimétrie


    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

    Pour connaître le niveau des océans,Topex/Poséidon émet une onde qui
    réfléchit sur la surface de l'eau. Pour plus de précision, il est aidé
    par des balises au sol qui lui envoient des rayons laser, ou des
    micro-ondes.




    La Terre en détails


    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
    La baie de San Francisco vue du ciel, sous différentes longueurs
    d'onde.


    "Image satellite". Le terme est devenu courant. Mais quelles sont ces images ? Pourquoi ces couleurs ? Qui les prend ? Les satellites d'observations.

    La course à la précision


    Le pionnier dans l'observation de la surface terrestre, c'est Landsat,Nasaenvoyé par la en 1972. Aujourd'hui, Landsat-7, placé en
    orbite en 1999, le remplace.
    Plus perfectionné, offrant des images plus précises, il est équipé de 7
    radiomètres (des capteurs sensibles aux rayonnements), 3 dans le
    visible, 4 dans le proche infrarouge. De quoi glaner des détails gros de
    15 m. Cependant, il sera à son tour détrôné en 2011 par Landsat-8.

    En Europe, le plus connu des satellites civils d'observation du sol
    terrestre, c'est Spot. Décidé en 1978 par la France, le programme Spot
    est réalisé par le CNES (Centre national d'études spatiales) en
    collaboration avec la Belgique et la Suède.



    "Suivant qu'il s'agisse de blé ou de fraisiers, la
    lumière solaire n'est pas renvoyée de la même façon"
    Composé d'une série de satellites et d'infrastructures terrestres (17
    stations sur les 5 continents), ce programme a débuté en 1986 avec
    Spot-1. Ont suivi Spot-2, en1990, Spot-3, en 1993, Spot-4 en 1998 et
    enfin Spot-5 en 2002. Situé à 822 km d'altitude en orbite
    héliosynchrone, ce dernier satellite offre des images d'une résolution
    de 2,5 mètres en noir et blanc et 10 mètres en couleur.

    Ils voient tout

    A quoi sert ce déploiement de machines ? A une meilleure
    connaissance du globe, de ses ressources, des dégâts causés par la
    pollution, des conséquences des intempéries importantes, de la
    déforestation… Les données fournies par l'imagerie satellite sont aussi
    une aide précieuse à l'exploration minière puisqu'elles dévoilent
    structure et nature des minéraux des roches et du sol. Elles permettent
    également l'étude des réseaux hydrographiques et des glaces.
    De là haut, en effet, rien n'échappe aux satellites. En mesurant le
    rayonnement solaire réfléchi, ils peuvent "voir" le couvert végétal,
    connaître son degré de développement et le type de végétation qui y
    pousse. Car suivant qu'il s'agisse de blé, aux feuilles très inclinées,
    ou de fraisiers, aux feuilles horizontales, la lumière solaire n'est pas
    renvoyée de la même façon.

    Ces satellites observent donc la Terre, dans un but scientifique,
    économique et militaire. Mais pas seulement. Ces mesures servent
    également la cartographie et, de plus en plus, l'archéologie.




    Bandes spectrales


    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

    La baie de San Francisco vue sous 4 bandes spectrales différentes, du
    visible à l'infrarouge, par le satellite Terra et son instrument ASTER
    (Japon/USA), en 2000. Son radiomètre détecte 14 bandes spectrales, du
    visible à l'infrarouge.
    En haut à gauche : vue infrarouge. La végétation est en rouge,
    les zones urbaines en gris, les sédiments bleutés.
    En haut à droite : vue infrarouge à plus courte longueur d'onde.
    On discerne des differences dans les sols et rochers.
    En bas à gauche : Addition de plusieurs vues, donc de plusieurs
    bandes spectrales.
    En bas à droite : Encore une vue infrarouge (en fausses couleurs)
    qui permet cette fois de distinguer la température de l'eau. En rouge,
    l'eau chaude, en bleu, plus froide.



    Océans


    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
    La température des océans du globe en 2001.

    Que peuvent apporter les satellites dans notre connaissance des océans ?
    De nombreux détails : direction et vitesse des courants, hauteur des
    vagues, température de l'eau, quantité de plancton, déversements
    d'hydrocarbures…

    Physique des mers


    Prenons la température par exemple. Tous les corps, donc l'eau, émettent des radiations. Lorsqu'ils sont dans des températures telluriques (telles qu'on les rencontre sur la Terre et dans l'atmosphère), ils émettent des rayonnements infrarouges thermiques, entre 2,5 et 25 microns de longueur d'onde. De la mesure de l'intensité du rayonnement des mers, on peut déduire leur température en surface.
    Les satellites peuvent aussi nous donner accès aux courants et vagues. Pour cela, Swimsat, de la Nasa, utilise un radar qui balaye la surface des océans avec des ondes d'une certaine fréquence. Les rayonnements réémis informent l'appareil de la direction et de la vitesse des courants et de la hauteur des vagues.


    Côté vie




    "L'observation satellite des océans donne une idée
    de leur état de santé"


    Enfin, l'observation satellite des océans donne également une idée de
    leur état de santé. Car on peut y lire la vie qui y évolue. Fabriqué
    par l'ESA, Envisat s'en charge depuis 2002. Il couvre le globe
    entièrement en 3 jours. Grâce à un capteur sensible à 15 bandes
    spectrales, le satellite mesure la couleur de la mer. Un moyen de se
    renseigner sur les corps en suspension près de sa surface.

    En effet, lorsque le Soleil éclaire la surface de l'eau, les particules
    en suspension réfléchissent et diffusent sélectivement certaines
    radiations. Il suffit de mesurer leur intensité pour savoir ce qui se
    passe dans l'eau.
    Ceci permet de connaître des informations telles que les concentrations
    de chlorophylle ou de sédiments en suspension. Par exemple, on peut
    repérer des "blooms" de phytoplancton, des concentrations anormalement
    élevées qui forment des mousses néfastes pour les écosystèmes marins… et
    agir.


    Température des mers


    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

    La température des océans du globe en 2001, prise par MODIS, un capteur qui équipe de nombreux satellites dont Landsat. Cette image a été reconstituée à partir des données recueillies d'après 3 bandes
    spectrales différentes. Cela dit, MODIS en possède 36 ! De quoi étudier
    de nombreux phénomènes.





    Pollution de l'air


    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
    L'évolution du trou de la couche d'ozone.

    Les océans et la croûte terrestre ne sont pas les seuls sous surveillance. L'atmosphère aussi. Les satellites ont notamment permis de quantifier la pollution de l'air et sa teneur en gaz à effets de serre.

    Les gaz rayonnent

    Comment ? Chaque gaz possède un rayonnement qui lui est propre. Pour
    le repérer, il suffit de chercher sa longueur d'onde avec un capteur
    adapté.
    Les concentrations de CO2, principal gaz à effet de serre, comme du
    méthane (CH4) ou du monoxyde de carbone sont évaluées, notamment par les satellites américains Noaa, et Terra. Cela a permis de voir la hausse de concentration de CO2 dans l'atmosphère depuis 1987.

    Cas de l'ozone


    Les satellites ont aussi permis de suivre l'évolution, depuis plus de 25 ans, du fameux trou dans la couche d'ozone. La mesure de la concentration en ozone se fait grâce à plusieurs bandes spectrales dans les ultraviolets.
    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

    Quantifier l'ozone des différentes couches
    atmosphériques : possible en mesurant les rayons qui traversé
    l'atmosphère. Tel est le rôle de Scisat.


    Parmi les systèmes les plus connus : l'instrument Toms (Total Ozone
    Mapping Spectrometer
    ) qui équipe de nombreux satellites de la Nasa ou
    Maestro, sur le satellite canadien Scisat.


    Enfin, l'étude de l'atmosphère passe aussi par celle de ses aérosols,
    les particules en suspension. On utilise pour cela des lidars : ils
    fonctionnent sur le principe du radar, mais

    émettent une onde laser à la
    place d'une onde radio pour observer et caractériser les aérosols. Le
    satellite Calipso, du Cnes, en sera équipé. Il devrait être lancé cette
    année, permettra sûrement de progresser sur ce thème. Une avancée qui
    pourrait en annoncer d'autres dans le domaine de l'observation du
    climat.


    Le trou de la couche d'ozone


    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

    Ces images montrent la progression du trou de la couche d'ozone entre 1981 et 1999 (en bleu). Elles sont été prises par un instrument de la Nasa nommé Toms, qui équipe de nombreux satellites. Situé au dessus de l'Antarctique, ce "trou" a atteint 10,5 millions de km2 en septembre 1998. Depuis, on a réagi : gaz CFC sont interdits et les scientifiques espèrent une disparition de ce trou d'ici 2050.



    Prévoir


    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
    Connaître les vents du globe pour mieux prévoir les déplacements
    des ouragans.


    Une autre raison, plus pratique - et liée à une forte demande -, d'étudier l'atmosphère, c'est la prévision du temps.L'époque où l'on se contentait d'observer les variations du baromètre pour prédire la météo est révolue. Aujourd'hui, la météorologie moderne réclame beaucoup plus d'informations.

    Voir le temps depuis le ciel


    En 1977, l'Agence spatiale européenne (ESA) place son premier satellite météorologique sur orbite géostationnaire, Météosat. Jusqu'à 1997, l'ESA a ainsi placé 7 satellites météorologiques portant le nom générique de Météosat.
    Pourquoi des satellites pour prévoir le temps ? Les changements de temps
    se produisent en basse altitude, dans la couche inférieure de
    l'atmosphère. Oui, mais les stations terrestres ne peuvent surveiller
    que 20 % de la surface du globe. Les océans, par exemple, sont hors de
    leur portée. Seules les observations par satellite ont permis d'effacer
    progressivement ces "blancs".

    Seuls les satellites placés sur orbite géostationnaire peuvent fournir
    ce type d'informations parce qu'ils permettent de couvrir une région
    sans interruption. La plupart des satellites météorologiques, comme les
    satellites d'observation, utilisent des radiomètres, ces capteurs
    sensibles à différents rayonnements.

    Météosat-7, par exemple, fournit chaque demi-heure des images de la
    surface terrestre et de sa pellicule atmosphérique dans trois canaux de
    longueurs d'onde : le visible, qui montre les formations nuageuses,
    l'infrarouge thermique, indicateur des températures, et l'infrarouge
    absorbé par la vapeur d'eau, pour connaître l'humidité. Ainsi,
    Météosat-7 mesure en permanence les profils de température, d'humidité
    et de pression atmosphérique, ainsi que la direction et la vitesse des
    vents de la surface du sol à la stratosphère.

    Des capteurs plus précis

    En 2002, Meteosat-7 (même s'il continue à fonctionner) est remplacé
    par MSG-1, satellite Météosat de Seconde Génération. Suivi fin 2005 par
    MSG-2.

    Quoi de neuf ? MSG est équipé d'un radiomètre de pointe qui observe la
    surface de la Terre et le couvert nuageux dans douze canaux spectraux
    différents (contre trois auparavant). Il fournit également des images
    très haute résolution. L'un de ces canaux permet, par exemple, de
    distinguer les nuages ordinaires, constitués de gouttes d'eau, des nuages composés de cristaux de glace. Utile pour prévoir plus précisément l'arrivée des orages, et répondre au besoin des transporteurs aériens par exemple.



    Météo : les vents


    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

    Le satellite Quickscat, de la Nasa, mesure les vents qui parcourent le
    globe. Nuit et jour et quelle que soit la couverture nuageuse. Les
    couleurs indiquent la vitesse du vent : plus c'est orange, plus il
    souffle fort. Les traits blancs indiquent sa direction. SeaWinds on
    September 20, 1999. La tempête à l'est des Etats-Unis est l'ouragan
    Gert.




    Les séismes


    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
    Demete aidera-t-il ses successeurs à prévenir les tremblements
    de Terre?


    Déjà, la tectonique, c'est-à-dire le mouvement des plaques et des failles de la croûte terrestre, est connue avec précision grâce aux satellites d'observation comme Spot ou Ers. Les déplacements et déformations des plaques sont mesurés de façon fiable par les 24 satellites du système GPS.
    Mais pourrait-on un jour, grâce aux satellites, prévoir les séismes et les éruptions volcanique ?

    Observer maintenant, prévoir un jour ?

    Pourquoi pas…Depuis 2004, Demeter (pour Detection of Electro-Magnetic Emissions Transmitted from Earthquake Regions), mis au point par le Centre national d'études spatiales (Cnes), sillonne le ciel à 715 km
    d'altitude. Son objectif : détecter et mesurer dans l'ionosphère les
    perturbations électromagnétiques qui semblent associées aux séismes,
    éruptions volcaniques et autres raz-de-marée.
    En effet, des études ont observé à environ 100 km d'altitude, des
    signaux électromagnétiques assez intrigants quelques secondes avant
    certains séismes. La mission de Demeter consiste donc à mesurer ces
    phénomènes et à vérifier s'ils sont systématiques.

    Durant sa mission qui se terminera cet été, Demeter aura survolé
    quelque 400 séismes d'une magnitude supérieure à 5. Grâce à ses
    capteurs, il aura enregistré l'activité électromagnétique de notre
    planète. S'il confirme l'émission de ces signaux, il permettrait
    d'anticiper les tremblements de terre, les éruptions et autres colères
    de la planète.

    Comment... marche le système GPS ?
    Vrai ou faux ? Les ondes radios sont
    des ondes sonores


    » A lire :
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    Les sentinelles de la Terre
    José Achache, Ed. Hachette

    Canicules, inondations, tempêtes... Ces catastrophes sont
    prévisibles, grâce aux satellites qui veillent, depuis l'espace, sur
    notre planète. D'abord réservés aux militaires puis aux scientifiques,
    les satellites ont aujourd'hui envahi notre vie quotidienne : météo,
    Internet, téléphone, télévision, GPS, transactions bancaires... Les
    satellites seront aussi demain des outils essentiels pour la sécurité
    civile et sanitaire. Grâce à ces "sentinelles ", l'Europe pourrait
    prendre le leadership d'un système de prévision des catastrophes et de
    surveillance de l'environnement, œuvrant ainsi à la sécurité de la
    planète.
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    Le spectacle de la Terre
    Collectif, Ed. Hachette

    Le Spectacle de la Terre réunit des images-satellites exceptionnelles
    qui nous révèlent en détail la variété et la fragilité de la Terre :
    littoraux, cours d'eau sinueux aux tracés élégants, différentes régions,
    familières ou inconnues, véritables œuvres d'art abstrait lorsqu'elles
    sont vues de l'espace, montagnes imposantes, villes magnifiques. Aux
    images couvrant de vastes territoires succèdent des vues plus précises
    de lieux célèbres tels que les pyramides de Gizeh ou l'Arc de Triomphe.
    Un splendide portrait de notre planète à l'aube du XXIe siècle.

    Voilà avec toutes ces informations j'espère vous avoir éclairé sur les misères de la terre dans le futur !

    Claudius
    Claudius
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    Sciences : La Terre en Direct  & Les Satellites qui Veillent sur Nous Empty Re: Sciences : La Terre en Direct & Les Satellites qui Veillent sur Nous

    Message par Claudius Jeu 04 Fév 2010, 13:36

    kiss

    On apprends tous les jours lol!

    super

      La date/heure actuelle est Jeu 21 Nov 2024, 16:11